Dans l'article précédent (que vous pouvez retrouver ici), je vous racontais 20 trucs qui avaient changé dans mon quotidien avec le confinement. Aujourd'hui, je pourrais vous parler de la complicité qui grandit chaque jour entre mes enfants. De ce confinement qui leur fait un bien fou ! Ils inventent des tonnes de jeux avec des bouts de bois. Tantôt ils font un feu, tantôt ils ouvrent un salon de maquillage, construisent un meuble, imaginent un parcours… La créativité bat son plein dans ce contexte où le temps s’arrête ! Je pourrais vous dire que petit à petit, ils prennent du plaisir à jouer sans nous, à s’aventurer dans la jungle du fond du jardin tels des explorateurs en quête de découvertes… Vous dire qu’ils se couchent sur le tapis de lierre, libres comme l’air, sans se soucier des bêbêtes qui pourraient s’y cacher, qu’une plaque de plastique devient un trampoline sous leurs pieds, qu’ils se lient d’amitié pour la mamy d’à côté… Je pourrais vous partager ma joie quand, au moment du dernier bisou-mot doux avant dodo, Chloé me dit « oh maman, je voudrais que cette journée ne finisse jamais ! » et Robin « mais maman, on n’a pas assez dansé ! ». Je pourrais mais vous risqueriez de ne pas me croire. Ou de trouver cela trop « bisounours » voire terriblement ennuyant. Le bonheur des autres, « c’est plate » (comme diraient les Québécois) ! Je vous parlerai donc plutôt des "flop", des trucs qui partent en cacahuète, des tranches de vie de confinés qui vous feront sourire (et peut-être, mais vraiment peut-être, par pure coïncidence, vous renverront vos propres vie en miroir). Je pourrais, par exemple, vous expliquer ce moment où j’ai voulu reproduire un tuto simplissime pour faire des bulles avec trois fois rien. A la première tentative, ça n’a pas fonctionné, je n’avais pas pris le bon type de chaussettes (de sport, pardi !) ni mis assez de savon. Puis à la deuxième tentative, grand succès, plein de petits serpents de bulles volaient dans le jardin ! Tellement amusant que, prise dans l’excitation de l’activité, Chloé a aspiré le savon à pleins poumons au lieu de souffler. 😱😨Oups. Premier appel au centre antipoison de ma vie. Si vous voulez, je peux vous expliquer ce qu’il faut faire dans pareille situation (« au cas où, juste au cas où ».) 😉 Ou encore vous parler de mon cher Robin qui crie dans le jardin alors que les voisins sont dehors « j’ai mal au pet !!! » (en insistant bien sur le dernier mot de la phrase). 🙄🙊 La classe. Le confinement aura fini par le rendre constipé. Et pas qu’un peu. Je pourrais aussi vous avouer qu’après deux semaines et demi de confinement, j’étais en manque de « to do list ». Alors j’en ai fait une. Grosso modo, j’ai écrit « sport, sport, sport ». Et depuis… Je suis allée marcher. Une fois. Du coup, quand on joue à chat perché avec Chloé, je suis essoufflée. Si, si, c’est véridique. 🤦🤦🤦 Enfin, je pourrais vous confier mes inquiétudes quant à la santé mentale de mes enfants. L’aînée continue les questions existentielles : « maman, tu as connu Jésus, toi ? ». Je dois bien reconnaître (mais chut, ne le dites pas) que lorsque j’étais enfant, j’étais fan de Mère Teresa et de Sœur Emmanuelle. Telle mère, telle fille ? Robin, de son côté, se prend pour le « policier des grissinis » (ben oui, l’apéro, c’est précieux, surtout en ce moment, alors il veille). Le même Robin qui nous demande régulièrement d’aboyer puis qui nous dit « qu’est-ce qu’il y a, petit chien ? Tu veux des croquettes ? ». Voilà. Vous savez tout. Alors, vous préférez quel scénario ?
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