Constat Après mon congé de maternité, mon aînée a assez rapidement « fait ses nuits » (youpie !). Le seul bémol, c’est que ses nuits prenaient fin vers 5-6h. Pendant la semaine ou le week-end, été comme hiver, qu’on soit à la maison ou ailleurs, quelle que soit l’heure du coucher… c’était toujours pareil. Il a fallu se rendre à l’évidence : notre fille était MATINALE. Pas de bol ! Si vous avez lu l'article "Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt", vous aurez d’ailleurs remarqué que son frère suit le même chemin… (oui, c’est là que j’ai besoin que vous me plaigniez 😅). Existerait-il un gène du "lève-tôt"? En tout cas nous n'essayerons pas d'éprouver cette théorie avec un petit troisième...😜 Plan d’attaque On s’est rapidement interrogés : « pourquoi être en veille tous les deux chaque nuit et chaque matin ? ». Autant que chacun à son tour puisse passer une bonne nuit et recharger ses batteries, sans se soucier des événements nocturnes et/ou matinaux. Nous avons donc très rapidement misé sur une alternance. En effet, depuis plus de 4 ans, nous pratiquons la « garde nocturne alternée ». Règles du « jeu » Une nuit sur deux, je suis donc « de garde ». Telle une warrior (une guerrière, quoi) prête à affronter toutes les difficultés (enfin, ça, c’est la théorie). Les petits besoins naturels, les terreurs nocturnes, les soifs soudaines, les langes qui débordent, les doudous disparus, les toux qui empêchent de dormir, les fièvres à surveiller, les réveils « pour rien », les envies de bisous juste parce que ça fait du bien… mes kids peuvent compter sur moi ! Et l’autre nuit, je mets des boules Quies* (quelle formidable invention !), je souhaite à mon mari la meilleure nuit possible et je dors ! *Mon mari n’était pas fan au départ mais je peux vous dire que chez nous, adopter les boules Quies fut une question de survie ! Je peux vous garantir que la sensation que procure, le soir, le fait de ne pas être de garde est… délicieuse. Réjouissante. Salvatrice.
La terre pourrait s’arrêter de tourner, ce n’est pas mon problème ! Bon, si la nuit est catastrophique, on a bien sûr le droit de « faire appel à un ami » et de réveiller celui qui n’est pas de garde pour lui demander d’assurer la relève. On forme une équipe, quand même ! Heureusement, nous devons rarement en arriver là. On peut aussi changer notre jour de garde si on a une réunion ultra méga importante au programme le lendemain, une sortie entre copines (tout aussi ultra méga importante, cela va de soi) ou un trail prévu (les trails ne me concernent pas, au cas où vous vous seriez posé la question). Par ailleurs, pour tout vous dire, je parviens quasiment chaque nuit à perdre une boule Quies (je sais, je suis douée !). Du coup, j’entends parfois du remue-ménage ou des appels « mamaaaaan, je veux maman » remplis de larmes ou de désespoir… Mon petit cœur de maman ne résiste pas toujours. Il m’arrive donc de me lever, même si je ne suis pas de garde, pour un gros câlin de réconfort et hop, au lit ! Malgré tout, ce système de garde nocturne alternée est bien précieux tant que le sommeil de nos enfants ne va pas mieux et que chaque nuit constitue un défi. Vous m’en direz des nouvelles, si vous testez ! Et n'hésitez pas à en parler aux futurs parents ou jeunes parents de votre entourage 😉
4 Commentaires
Vous avez sûrement déjà entendu cette expression... Si elle dit vrai, le monde m’appartient depuis presque 5 ans ! Mon quotidien En effet, nous avons deux supers enfants craquants et… lève tôt. Chez nous, la journée commence entre 5h du matin (avec des périodes à 4h30) et 5h45. 7h, c’est de la giga grasse mat et on n’en a pas eu souvent. Ben oui, pas une minute à perdre, on n'a qu’une vie après tout ! La douce mélodie de mon réveil ressemble souvent à « mamaaaaaaaan, suis réveillé !!! Fini dodoooooo maman ! » (si c’est Chloé la première levée, les phrases sont plus élaborées que cela mais le fond du message reste le même 😀). Dans ce cas de figure, deux options sont possibles :
Il m’arrive donc régulièrement de faire la vaisselle, plier mon linge, ranger la cuisine, préparer une lasagne maison… dès 6h du mat ! Alors oui, je bois du Coca à 10h, je mange des « Dextro energy » à n’importe quelle heure si j'en ai sous la main, je suis une couche-tôt… maintenant vous savez pourquoi. Ces petits subterfuges me permettent de garder mon naturel "hop hop hop" 😉 Fatigue, découragement et doutes en vue
Pour être honnête, je craque aussi de temps en temps, comme le week-end dernier où j’ai versé quelques larmes, fatiguée et désespérée par la situation. Certes, les moments de découragement épisodiques sont inévitables... mais après, on se repose tant que faire se peut (je vous en dis plus à ce propos dans cet article), on relativise et la vie reprend son cours ! Nous nous sommes déjà demandés si nous étions responsables de cette situation, étant donné que notre aînée est aussi passée par cette longue phase de réveils au petit matin... Il faut admettre que nous sommes tous les deux plutôt lève-tôt que lève-tard mais il y a des limites : avant 6h30, 7h, c'est la nuit, saperlipopette ! Impossible, du coup, que nous leur ayons transmis ce goût pour les journées qui commencent avant l'aube. Par ailleurs, la maison et les bruits extérieurs ne sont certainement pas en cause puisque le sommeil de nos enfants est généralement le même en dehors de chez nous. Enfin, ils sont bien nourris le soir, ils ne devraient donc pas avoir faim de si bonne heure. Bref, nous n'avons toujours pas trouvé d'explications. Chaque enfant vit selon son propre rythme... Et les nôtres semblent recharger leurs batteries en moins de temps que la majorité de leurs camarades. De multiples essais... au succès plus que mitigé Nous avons déjà tenté de donner un biberon à notre fiston puis de le remettre au lit, de lui faire un câlin puis de le recoucher, de nous allonger sur un petit matelas dans sa chambre pour qu'il poursuive sa nuit, de descendre avec lui en nous efforçant d'être peu expressifs et de limiter au maximum les interactions (c'est une posture difficile à tenir face à son p'tit bout), de le mettre au lit plus tard, etc. En vain. Le laisser pleurer, nous n'avons pas essayé pour épargner sa sœur (qui est déjà régulièrement tirée de son sommeil par les appels ou pleurs de son frère). Nous avons aussi consulté des kinésiologues et des microkinés qui apparemment ont fait des miracles sur le sommeil... d'autres enfants. Focus sur le positif Cela dit, il y a quand même un avantage à cette situation… je n’ai quasiment jamais dû réveiller mes enfants pour aller les conduire à l’école ou à la crèche. Nous devons rarement nous dépêcher le matin, on est cooool quand on est debout depuis 5-6h ! En plus, je dois reconnaître que nous avons des enfants de bonne humeur dès le matin (sauf exception, ils restent des êtres humains), ce qui est plutôt agréable ! Chloé part en sautillant à l'école (nous avons la chance de pouvoir y aller à pied la plupart du temps) et Robin se réjouit d'aller chez la gardienne ! En fait, ils veulent croquer la vie à pleines dents et profiter de chaque instant... Dormir, c'est un peu perdre son temps pour eux finalement. Pour terminer, ils sont en bonne santé. Ça nous permet de relativiser et de nous focaliser sur tous les bons côtés... La vie est belle, pardi ! Là où ça se corse un peu (au-delà de notre sérieux manque de sommeil), c’est quand il s’agit de faire déloger des enfants ultra matinaux… ça ne fait pas rêver, vous vous en doutez. Heureusement, nous avons un entourage en or qui accueille nos bambins avec plaisir malgré cette difficulté (j'en profite pour envoyer de gros bisous à ceux qui se reconnaîtront, nous avons de la chance de vous avoir !). Et chez vous, ça se passe comment ? Vous avez aussi de tout petits yeux mais le cœur rempli d'amour pour ♥ vos enfants ♥ ? En tout cas, si vous avez des astuces miraculeuses concernant le sommeil et en particulier les réveils très matinaux (parce que l’endormissement, ça roule pour le moment), je suis preneuse ! J'écrirai prochainement un article sur les difficultés d'endormissement et les multiples réveils nocturnes que nous avons connus avec notre aînée pendant plusieurs mois aux alentours de ses 3 ans. Une période difficile mais dont nous sommes sortis... indemnes ?! Affaire à suivre :-) -> Vous trouverez l'article en question ici. Les joies de l’après rentrée... La rentrée date déjà d’il y a quelques semaines… Ce moment si particulier du « premier jour » semble déjà loin derrière vous. Depuis, vous avez sûrement…
Pas évident de s’y retrouver ! Dans tout ce joyeux bazar, avez-vous trouvé une routine suffisamment confortable ? Bon, on est d’accord, quand on a des enfants, la routine est… comment dire… toute relative. Chaque journée est différente et un certain nombre de paramètres sont imprévisibles ; en particulier l’humeur et les émotions de nos bambins… C’est d’ailleurs ce qu’on aime aussi chez eux, leur spontanéité et leur authenticité ! ♡ Pas de préméditation, des émotions brutes « bam, dans ta figure » et toi, parent, tu dois en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire cerner leurs besoins et y répondre le plus adéquatement possible. Si ta journée a été pourrie, que t’es crevé(e), qu’un dossier du boulot ne quitte pas ton esprit, que tu meures d’envie de te ruer sur des chips (ou un verre de vin), que tu as appris une mauvaise nouvelle, … pas de bol, il va falloir en faire fi*. *Loin de moi l’idée qu’on ne peut pas aussi exprimer nos propres émotions et besoins à nos enfants, que du contraire. Mais vous savez comme moi que dans certains moments de crise ou lorsque nos p’tits (ou grands) loups ont besoin de remplir leur réservoir d’amour après une longue journée de crèche ou d’école, il est préférable, dans l’intérêt de tous, de faire passer nos propres besoins au second plan. Mais revenons-en à nos moutons : la gestion quotidienne de la (petite ou grande) smala. Entre…
Spécial clin d’œil aux papas et aux mamans qui doivent tout gérer en solo… vous faites un job incroyable au quotidien ! Vous avez mon admiration et mes encouragements (ça vous fait une belle jambe, je sais...). Semainier DIY (Do it yourself) pour vos enfants Aujourd’hui, je vous présente mon semainier fait maison pour aider les enfants à se repérer dans le temps, pour les aider à anticiper ce qui va se passer et à se projeter. Vous allez me dire « quel rapport avec MA gestion quotidienne d’adulte? ». Le lien n’est pas flagrant mais tout de même, pensez-y un instant… des enfants informés se sentent généralement rassurés*, plus sereins et posent du coup un peu moins de questions. Vous voilà donc plus sereins également, non ? 🙂 * Pour des enfants qui parlent peu ou qui ont des difficultés face aux changements, c'est d'autant plus rassurant. J’ai créé ce semainier quand mon aînée était en classe d’accueil et en particulier pour son premier été marqué par une alternance régulière entre stage (ses premiers), séjour chez Papou Mamou, séjour chez Mamilou et Bon papa et enfin, vacances en famille… sans oublier une journée par ci par là avec tata ou marraine. Matériel utilisé pour fabriquer le semainier
A vous de jouer ! Faites-vous plaisir en personnalisant le tableau comme vous le sentez – j’ai même envie de dire comme vous le pouvez si, comme moi, vous n’êtes pas une artiste dans l’âme – et en choisissant des images/photos qui plairont à votre enfant. Pour ma fille, il me semblait important de faire apparaître :
Généralement, le dimanche soir, quand son petit frère était au lit, je prenais le temps de lui expliquer le planning et on plaçait ensemble les images plastifiées pour toute la semaine. Puis, chaque matin, on déplaçait sa photo sur la ligne supérieure au jour concerné, grâce au velcro.
Quid des imprévus ? Vous êtes retenu(e) au travail, dans le train, ou que sais-je et c’est finalement votre conjoint, votre maman, le papa d’un autre élève qui doit reprendre votre enfant. Ou bien vos amis sont malades et le goûter prévu dimanche tombe à l’eau. Ces changements sont inévitables et peuvent être perturbants pour de jeunes enfants. Pour remédier à cela, au moment du planning, je disais régulièrement « normalement, c’est moi qui te conduirai », par exemple. Et puis, c’est aussi un apprentissage de la vie que d’être confronté à des changements et de devoir trouver des stratégies pour s’adapter ;-) Chloé a maintenant bientôt 5 ans et ne voit plus l’utilité du semainier. Je m’apprête donc à l’adapter pour son p’tit frère qui rentrera à l’école juste après la Toussaint. Comme le temps file… J’espère que cet article vous aidera à créer ce type d’outil qui se veut structurant et rassurant pour nos enfants. N’hésitez pas si vous avez des questions pratico-pratiques ou des suggestions, je suis intéressée par le partage d'expériences ! Dans le cas contraire, je n'aurais pas créé ce blog 🤗 |