Que faut-il prévoir pour faciliter les (longs) trajets en avion avec des enfants en bas âge ?2/25/2020 AVANT LE VOYAGE Et si on préparait les enfants à ce qui les attend ? Avant le voyage, il peut être utile d’expliquer aux enfants ce qui les attend : l’aéroport, l’attente, les bagages, le déroulement du vol, etc. Les livres sont un support agréable pour aider les enfants à comprendre et à se projeter. Avec un personnage central, il existe notamment « P’tit loup part en voyage », « Timoté prend l’avion », « Camille prend l’avion ». Mais vous pouvez aussi demander conseil à votre libraire pour découvrir d’autres livres sur ce thème (comme le livre animé « Bonjour petit avion » de la collection KIDIDOC, dès 1 an). Vous trouverez une petite sélection de livres sur ce site spécialisé en matière de voyages avec enfants. Le site regorge d'ailleurs de conseils en tous genres, je vous conseille d'y faire un tour ! J’essaie aussi, pour les destinations plus lointaines en tout cas, de trouver des livres qui présentent la destination ou dont l’histoire se passe dans le pays de destination. Pour éveiller à la culture, se plonger dans l’ambiance, donner envie… Des cahiers d’activités existent aussi sur certaines villes ou pays. J’avais trouvé celui-ci pour ma fille en prévision de notre voyage en Thaïlande. Vol de jour ou de nuit ? Pour les longs trajets (jusqu’au Vietnam et jusqu’en Thaïlande, soit chaque fois 2 vols consécutifs de 7h environ), nous avons choisi des vols de nuit. Cela n’a pas toujours aidé au niveau du sommeil (pour la Thaïlande, Chloé avait 4 ans, était excitée et ne trouvait pas de position confortable) mais cela nous a permis de nous adapter rapidement au décalage horaire. De toute façon, je pense qu’un vol n’est pas l’autre et que chaque enfant est différent. L’essentiel est de faire comme on le sent ! Quels sièges choisir dans l’avion ?
Une maman globe trotteuse recommande une technique que je n’ai jamais testée (cela pourrait fonctionner quand les enfants seront plus grands, je pense) : un système de "garde alternée" dans l’avion. En prenant un siège à quelques rangées du reste de la famille, les parents peuvent s’alterner pour reprendre des forces avant de revenir s’occuper de la joyeuse bande. On pratique déjà la garde nocturne alternée alors pourquoi pas tester aussi ce système dans quelques années 😉 A BORD Confiance et self control La première chose qui vous sera d’une grande aide, c’est de relativiser au maximum. Pas simple, je sais ! Vous pouvez d’emblée vous dire et vous répéter que vous allez faire de votre mieux, idem pour vos enfants. Des imprévus sont toujours possibles, des désagréments en tous genres aussi. Vous êtes pleins de ressources, ce n’est pas une poignée d’heures ni quelques embûches qui vont vous faire peur (répétez ce mantra à volonté) ! Et des enfants restent des enfants, il est normal qu’ils ne tiennent pas en place et expriment leurs besoins comme ils le peuvent. Essayez d’être compréhensifs… et de lâcher prise. Impossible de tout contrôler alors keep cool ! Ce qui peut aider également, c’est de visualiser un trajet qui se passe bien. Et puis surtout des vacances réussies qui valent bien la peine de surmonter un long vol 😎 Ce qui peut arriver, c’est que l’un des parents (ou les deux parfois) ait peur du regard des autres ou en tout cas peur de « déranger »… C’est certain qu’un enfant qui braille pendant tout le trajet, on ne le souhaite à personne. Mais dans ces cas-là, on essaye de ne pas trop prêter attention à ce qui nous entoure (exceptionnellement, c'est un peu "chacun pour soi" 🙄). Lors de notre premier long vol quand Chloé avait 13 mois, de chouettes passagers avaient un peu joué avec elle (un simple cache-cache derrière le siège fonctionne bien à cet âge-là). Sentir la bienveillance autour de soi facilite le lâcher prise et permet d’aborder le trajet de façon positive. A ce propos, pour démarrer sur de bonnes bases avec les passagers, certains parents voyageurs conseillent de préparer des petits paquets à distribuer autour de vous pour gagner des « points sympathie » avant même le décollage. Ces petits paquets peuvent par exemple être composés de bonbons, de bouchons d’oreilles et d’un petit mot du style « Bonjour, je m’appelle … C’est la première fois que je prends l’avion. Merci pour votre compréhension 😊 Bon voyage ! ». Pas mal, hein ? Les doudous Faut-il le préciser ? 😉 Nous prenons toujours un doudou de secours en cas de perte et nous le glissons dans une poche de la valise à laquelle nos enfants n'ont pas accès. On préfère éviter qu’ils ne découvrent la supercherie ! Une poussette canne et un porte-bébé Vous pouvez utiliser votre poussette dans l’aéroport et jusqu’à l’embarquement. Elle partira alors en soute. Fin 2015, en prévision de notre voyage au Vietnam-Cambodge quand Chloé avait 13 mois, nous avons profité d’une promotion sur la poussette canne Peg Perego Pliko Mini (nous n’avons pas eu le choix de la couleur, elle est donc rose fushia😜). Ses qualités sont nombreuses : elle est légère (5,7 kg), très facile à replier, tient debout une fois pliée, on peut la pousser (ou la tirer) quand elle est repliée, elle dispose d’une grande capote pour protéger du soleil et son dossier est inclinable à 150 degrés pour la sieste. 4 ans plus tard, nous l’utilisons toujours (pour notre deuxième enfant). Son seul point faible : le petit panier peu facile d’accès. Dans l’avion, le porte-bébé est super utile (idem dans l’aéroport et durant tout le voyage d’ailleurs). Il vous permet de bercer votre petit (vive les va et vient dans les allées de l’avion !) tout en gardant les bras libres et de le garder contre vous lorsqu’il dort (sans devoir le tenir si jamais vous aussi, vous avez l’immense chance de vous assoupir quelques instants). Vraiment un indispensable pour moi ! C'est le porte-bébé Ergobaby qui m'a accompagné dans nos aventures. Pour le décollage et l'atterrissage, c'est plus compliqué à utiliser parce que vous devez être attaché et votre enfant doit aussi avoir une ceinture qui s'accroche à la vôtre... Bien entendu, maintenant que Robin approche des 3 ans, je peux oublier le porte-bébé pour notre prochain voyage. 😆 Pratico-pratique Je vous conseille d’emporter avec vous deux petits sacs poubelles : un pour rassembler vos déchets (et ainsi ne pas dépendre du ramassage effectué par le personnel de bord), l’autre pour les éventuels vêtements souillés par vos mini voyageurs. Vêtements
Des occupations variées... à sortir au compte-goutte Pour occuper vos kids, prévoyez suffisamment de livres et de jeux, dont plusieurs nouveautés, à pouvoir sortir au compte-goutte durant le vol (gardez des nouveautés pour le retour, si possible). Sur les longs courriers, il est fort probable que vos enfants reçoivent un petit sac contenant quelques jeux et le nécessaire pour colorier. Un chouette geste des compagnies aériennes pour distraire les enfants ! Mais cela ne suffira pas à les occuper tout le vol.
Pour les plus grands (à partir de 3 ans environ), les magazines sont une bonne idée parce qu’ils prennent peu de place et contiennent plusieurs histoires. Lors de notre voyage en Thaïlande, nous n’en pouvions plus des 3-4 livres qu’on lisait en boucle à Chloé durant tout le séjour ! 😜
Pour le dessin, je vous conseille de prendre des crayons ou des pastels, en tout cas d’éviter les capuchons si vous n’avez pas envie de vous baisser en permanence pour ramasser les capuchons tombés. J’avais trouvé un super carnet pour Chloé, de la marque Jaq Jaq Bird, avec une belle couverture, 8 pages prêtes à accueillir tous les fruits de son imagination et 4 craies « zéro poussière ». Les commentaires sur le produit étaient super positifs et je trouvais le concept bien pensé. Pas de bol, elle n’a pas accroché ! Mais je reste convaincue que cela peut plaire à d’autres enfants. Pour les enfants qui, comme ma fille, sont attachés à dessiner sur du papier, les jeux de poche à colorier de la marque OMY ont l’air chouette. 1 mètre de jeux et de coloriage à dérouler, c’est prometteur !
J’ai vu sur plusieurs blogs que la pâte à modeler pouvait occuper les enfants pendant un long moment en avion. Personnellement, je ne me verrais pas emporter ça avec moi mais encore une fois, l’important est de faire comme on le sent. La fabrique à histoires Lunii dont je vous ai déjà parlé dans cet article peut bien sûr être emportée dans l’avion. Celle de Chloé est allée en Thaïlande et a très bien supporté les déplacements. Enfin, je ne suis pas fan des écrans mais une tablette peut dépanner par moment, avec des dessins animés qui vous plaisent ou des jeux éducatifs téléchargés au préalable. Cela dit, les écrans peuvent aussi contribuer à l’excitation des enfants…
Nourriture
Quel que soit l’âge, il est important de déglutir au décollage et à l’atterrissage. Pour un petit, rien de tel qu’une tétée ou un bibi ! Quand ils sont un peu plus grands, j’emporte des petites compotes à aspirer.
Prévoyez un peu plus de tout, « au cas où, juste au cas où » (spéciale dédicace à la p’tite lapine Lili du dessin animé « Pierre Lapin », pour ceux qui connaissent 😉 Son côté prévoyant me fait un peu penser à… moi 😅) : Je pense ici aux tenues de rechange, aux langes et à la nourriture (en particulier le lait en poudre si vous voyagez avec un bébé). On n’est jamais à l’abri d’un vol retardé, d’une boisson renversée, d’un transit compliqué (je n’ai jamais connu ça mais apparemment, il n’est pas rare que des bébés salissent beaucoup plus de langes dans les airs que sur terre)… Il paraît qu’il y a toujours, pour dépanner, des langes et des petits pots pour bébé dans les avions. Donc si vous tombez vraiment à court, faites appel au personnel de bord. Un truc que je n’ai jamais fait mais qui me semble pourtant tout à fait judicieux : prévoir une tenue de rechange pour les parents. C’est vrai qu’un vol de 7h en étant trempée, ça m’emballerait pas tellement. Alors avec du vomi, n’en parlons pas 😳 ! Une petite pharmacie Avec notamment : une crème pour le change, du sérum physiologique et un mouche-bébé, un désinfectant, des pansements, une crème ou un stick à l’arnica, un thermomètre, un antidouleur en suppositoires, des mouchoirs. *** Un p’tit conseil pour terminer, essayez d’accorder la même attention au retour pour la préparation des bagages que vous prendrez en cabine. Quand nous avons quitté le Vietnam, nous n’avions pas pris de Perdolan parce que le trajet s’était très bien passé à l’aller… et malheureusement, Chloé a beaucoup pleuré durant ce vol (peut-être la pression dans les oreilles). Depuis, j’essaie de garder ma checklist « bagages de cabine » dans ma valise pour ne rien oublier au moment de préparer le retour à la maison. En espérant vous avoir aidés, chers lecteurs, je vous souhaite de beaux voyages en famille ! 😍
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