Vous aimeriez emmener vos enfants en camping (sous tente) pour la première fois ? C’est ce que nous avons fait l’été passé avec nos enfants de 3 ans et 5 ans et demi et ce fut… d’excellentes vacances ! Nous comptons d’ailleurs remettre ça l’été prochain (en espérant que le contexte sanitaire s’améliore d’ici là). Pour découvrir le bilan de notre première expérience, je vous invite à cliquer ici. Dans cet article, j’ai envie de vous donner quelques pistes pour préparer vos enfants à cette belle aventure, pour leur permettre de se projeter, tout en laissant de la place aux découvertes. 1. Expliquer comment cela va se passer Rien de tel que vos mots pour expliquer aux enfants les vacances que vous vous apprêtez à vivre. Racontez une journée type, par exemple. Vous savez mieux que personne les aspects du camping qui peuvent attirer vos enfants et, à l’inverse, ceux qui pourraient les rebuter. N’occultez pas ces aspects-là : recevoir des explications claires de votre part aura sans doute un effet rassurant sur vos enfants. N’en faites pas trop non plus, les enfants s’adaptent souvent beaucoup plus facilement que les adultes. 😊😄 Pour compléter ou illustrer vos explications, pensez aux livres. Ils constituent toujours un excellent support pour explorer un nouveau thème, se plonger dans l’ambiance et faciliter les échanges. Vous trouverez dans cet article une sélection de livres sur le camping pour des enfants de 2 à 6 ans environ. Depuis notre retour, le livre documentaire « Mes p’tits docs. Le camping » fait partie des livres préférés de Chloé. Cela lui évoque sans doute de bons souvenirs de nos vacances. 😍 Vous pouvez aussi, si l’occasion se présente, offrir ou emprunter un jeu en rapport avec le camping. Ma fille a par exemple reçu de son parrain il y a quelques années (donc sans rapport avec notre projet de vacances) une boîte Playmobil sur le thème du camping et puis, quelques années plus tard, un camping-car. Cela nous a permis de faire des parallèles avec nos futures vacances. 2) Offrir du petit matériel de camping aux enfants avant le départ Quelques mois avant nos vacances, les enfants ont reçu un sac de couchage et une petite lampe de poche. Ils étaient fiers et excités ! Ils ont ainsi pu se familiariser avec leur équipement. 3. Organiser une nuit « test » (dans votre jardin si possible ou dans un camping pas trop éloigné de chez vous) Cette étape me paraît très importante, d’abord pour vous entraîner à monter et démonter votre tente puis pour vous rendre compte de ce qu’il vous manque mais aussi de ce qui vous a été super utile lors de ce test. Cela permet également aux enfants de découvrir le camping dans un contexte sécurisant (à côté de la maison) pour une courte durée. Je vous raconte notre première expérience ici (dans une tente 1 chambre trop lumineuse durant l’été 2019, un flop pour Robin 😜). Les 4 premières photos ci-dessous datent de cette époque-là. Notre deuxième nuit « test », presque un an plus tard, dans notre super tente est à retrouver ici. Le deuxième essai fut le bon. 😉 Voir les 4 dernières photos. Bons préparatifs et n’hésitez pas si vous avez des questions ! 😉
1 Commentaire
Souvenez-vous, dans cet article, je vous expliquais notre projet « camping » et je m’étais projetée… J’avais imaginé la nature, l’aventure. J’avais deviné les insectes et le manque de sommeil. J’avais vu des enfants libres et curieux, de nouveaux amis, des moments heureux… J’avais pressenti un immense déménagement et puis des feux de camp… Aujourd’hui, l’heure est au bilan. Dès que nous sommes arrivés sur notre emplacement, je me suis sentie en vacances. L’odeur des pins est venue chatouiller mes narines et mes oreilles ont instantanément reconnu le chant des cigales… Quelle bénédiction, ces cinq sens que nous avons ! J’adore quand une odeur, un son, une matière, une image me renvoie, sans crier gare, une foule de souvenirs. Pas vous ? Tout d’abord, camper est synonyme de simplicité. Malgré tout le déménagement que cela représente, on n’emmène pas avec soi toute sa maison et les multiples brols en tous genres qu’elle recèle (parce que c’est inutile, que la voiture est déjà pleine à craquer et qu’on ne sentirait pas bien dans une tente surchargée). C’est un des aspects qui rendent les choses plus faciles en camping, je trouve. Par exemple, les jeux des enfants tenaient dans une boîte hermétique (jeux de société, livres, cahiers) et un sac pour les jeux de plage. Et bizarrement, je trouve qu’ils se sont moins chamaillés qu’à la maison... Une autre boîte hermétique abritait nos maigres réserves de nourriture et enfin, une dernière rassemblait la vaisselle et les ustensiles de cuisine. On s’approcherait presque d’un mode de vie minimaliste ! Tandis qu’à la maison… 🙄😶 Joker. 😅 La douche express dans la douche familiale du camping est aussi beaucoup plus simple que le bain à la maison. Pas de jouet à se disputer, pas de rouspétance au moment de sortir… Une fois que les enfants étaient propres, ils enfilaient leur peignoir et hop, retournaient à la tente. En camping, on prend le temps, ensemble. Quand un parent cuisine, l’autre joue tranquillement avec les enfants. Après le repas, on va faire la vaisselle en famille. Plusieurs activités se trouvent à proximité, on peut s’y rendre à pied. En camping, la vie se passe tranquillement, pas d’horaire à respecter ni de « to do list » à gérer, pas de lessive à faire, de repassage, presque pas de rangement, etc. Vous allez dire que c’est un peu le propre des vacances… Mais en camping, cela m’a davantage marquée. Il y a eu des découvertes et des « premières fois ».
Parlons des nuits. Dans un camping comme celui que nous avions choisi, en soirée, il y a du bruit. Des familles qui mangent, font la vaisselle, prennent leur douche, des ados qui se baladent, discutent, écoutent de la musique, des enfants qui passent en vélo, jouent à cache-cache entre les emplacements, crient pour retrouver celui qui s’est perdu dans les allées… Sans oublier la petite boum ou le concert organisé par le camping de temps en temps. Les tous premiers jours, les enfants se plaignaient du bruit. C’est sûr qu’ils n’ont pas l’habitude. Mais fatigués des belles journées au grand air, ils ne se plaignaient pas si longtemps que cela. Et une fois que le marchand de sable était passé, ils dormaient sur leurs deux oreilles. 😊 Le train pouvait passer et repasser dans la montagne, Chloé et Robin ne l’ont jamais remarqué. Nous l’entendions, par contre, mais nous nous rendormions aussitôt. Une fois ou l’autre, Robin nous a appelés la nuit. De temps en temps, nous vérifiions qu’ils soient bien installés et si nécessaire, nous passions dans leur chambre les remettre à leur place, dans leur sac de couchage, avec leur doudou à proximité. La plupart du temps, ils émergeaient vers 7h-7h30… Ce qui est inespéré pour notre duo de lèves-tôt ! 😍 Bon, pour tout vous dire, cela ne nous a pas empêchés d’être méga cernés pendant une semaine. Mais bon, derrière les lunettes de soleil, ça ne se voit pas tellement. 😄 Il n’y a même pas eu de pipi nocturne. La dernière nuit quand même, Chloé s’est réveillée une fois pour ça et Robin était trempé au réveil, ainsi que son sac de couchage. Mais il a bien choisi son moment puisque nous n’avions plus besoin de son sac pour la suite des vacances et que nous avons pu nettoyer celui-ci dès notre arrivée dans la maison que nous avions louée avec des amis. Nous aurions aussi pu faire tourner une lessive au camping et le faire sécher au soleil. Les siestes, elles, n’étaient pas envisageables. Pas dans la tente en tout cas. Autant la température était super agréable la nuit, autant il faisait très chaud pendant la journée. Mais Robin n’en a pas souffert. Bon, le deuxième soir, il nous a lâché « je suis foutu ! Quand je joue trop, je suis foutu ! », dans le sens « crevé ». Nous avons bien ri. Et un autre jour, il s’est endormi dans mes bras au milieu de l’après-midi, au moment d’aller louer le pédalo. Il s’est réveillé peu de temps après, quand nous étions bien installés, il a donc pu en profiter. 😉 Si nous avions campé avec un enfant plus petit qui avait vraiment besoin de sa sieste, nous aurions emporté un porte-bébé et une poussette pour l’aider à s’endormir en se baladant. Nous, parents, avons fait deux fois une micro sieste en alternance : un parent siestait à l’ombre sur la couverture de pique-nique pendant que l’autre jouait avec les enfants au bord du lac. Rapide mais efficace ! Par contre, je ne vous dis pas ma tête 😲 quand j’ai vu mon corps (de sirène… ou pas 😅) tout quadrillé à cause des coutures de la couverture. La grande classe ! 😆 Certains campings permettent aussi aux parents d’avoir du temps pour eux grâce au « kids club », c'est-à-dire des activités encadrées pour les enfants. Les modalités pratiques varient d’un camping à l’autre : l’âge minimum, la fréquence des activités, la durée, le type d’activités également… Mais le principe est le même : permettre aux enfants de s’amuser, d’apprendre des choses et de rencontrer d’autres p’tits campeurs. Chloé est allée trois matinées au « kids club » de notre camping. A chaque fois, le petit groupe d’enfants partait en balade, encadré par un guide de montagne, avec un objectif bien particulier : retrouver des empreintes d’animaux et les reproduire avec du plâtre, réaliser une carte postale avec des éléments de la nature, partir à la découverte des petits bêtes… Chloé s’est bien amusée à chaque fois, elle a découvert des choses qu’elle ne connaissait pas (comme le fait que les mantes religieuses mangeaient le mâle après l’accouplement, parfois même pendant mais ça, je ne pense pas que cela ait été expliqué aux enfants 😶) et elle a pu se rapprocher des enfants qui campaient tout près de notre emplacement. Du coup, le dernier matin, ils ont joué aux cartes ensemble sur notre emplacement, pendant que les parents repliaient tout. 😊 Robin, lui, était trop petit pour le « kids club », il a donc profité de moments privilégiés avec ses parents. Nous sommes restés tranquillement à notre emplacement, avons joué à des jeux de société, un matin nous nous sommes aussi promenés autour du plan d’eau pendant que mon homme faisait les courses pour la semaine. Ces matinées nous ont aussi permis d’avoir un peu de temps pour nous : Max est allé courir à plusieurs reprises et de mon côté, j’ai pu avancer dans mon roman et noircir quelques pages de mon carnet avec des idées pour le blog. Au niveau des repas, nous avons cuisiné des repas simples et avons apprécié la présence d’un restaurant au sein du camping et d’un autre restaurant au bord du lac. Si vous êtes mitigés à l'idée d'emmener vos enfants au restaurant, je vous suggère de lire cet article. Nous n’avons pas fait de feu de camp par contre, il n’y avait pas d’espace prévu à cet effet et puis, les journées des enfants étaient déjà suffisamment fatigantes comme cela. Ce sera pour une autre fois ! De manière générale, notre équipement a répondu à nos attentes, en particulier la tente qui était vraiment confortable et spacieuse avec deux chambres côte à côte qui pouvaient communiquer si on le souhaitait et deux grands espaces de vie et de rangement. Concernant le budget, il est clair qu’au début, il faut s’équiper et cela a un coût. Nous avons mis le paquet sur la tente. Nous avons emprunté le matériel de cuisine, récupéré des sièges qui prenaient la poussière depuis des années, avons acheté une table et deux lampes (dont une qui a servi de veilleuse pour les enfants) et avons investi dans des matelas autogonflants et des sacs de couchage. Ils resserviront, notamment dans le cadre des mouvements de jeunesse. Je vous détaillerai sans doute tout cela dans un article sur l’équipement camping. En attendant, si vous avez besoin d’informations, n’hésitez pas à me contacter. La seule petite difficulté, les premiers jours, c’était Chloé qui voulait jouer à l’architecte d’intérieur, un peu comme à la maison. 😆 Elle adore aménager les pièces comme bon lui semble, ce qui a le don de me rendre un peu folle par moment. J’essaie de lâcher prise (pour sa chambre, par exemple) mais je ne suis pas d’accord qu’elle impose sa conception des choses à toute la famille. Nous avons donc dû lui expliquer qu’elle ne pouvait pas changer les affaires de place chaque jour selon ses humeurs, qu’il y avait un certain ordre à garder dans la tente pour que tout le monde s’y sente bien et que ce soit facile de retrouver les affaires. Ouf, elle a compris et la suite de la semaine s’est bien passée. 😊 Je vous liste ici le p’tit matériel du quotidien qui s’est révélé bien utile au camping :
Mais aussi...
Et ce qui nous a manqué :
Nous avons eu beaucoup de chance au niveau des insectes. Certes, quelques guêpes nous ont embêtés pendant les repas mais de tout le séjour, les enfants n’ont pas été piqués une seule fois. Nous n’avons même pas dû sortir le produit anti-moustiques. Le rêve ! Vous l’aurez compris, l’équipement à acquérir, le déménagement à organiser et le confort tout relatif qui accompagne les vacances en camping n’ont en rien gâché cette semaine, inscrite dans nos meilleures vacances en famille ! Nous étions à peine rentrés que mon homme analysait déjà toute une série de campings pour l'été suivant. Serait-il pire que moi en termes de planification ?! Je dirais surtout que pour des vacances, il adore se projeter. Même si cela ne se concrétise pas, rien que la recherche le fait déjà rêver ! D'ailleurs, nous avons trouvé notre bonheur pour l'été 2021. Plus qu'à croiser les doigts pour que la situation s'améliore d'ici là. ➡️ Alors, tentés par l’expérience ? Qu’est-ce qui vous attire ? Je publierai très bientôt un article avec quelques suggestions pour préparer les enfants à ce type de vacances. ➡️ Déjà adeptes du principe ⛺ ? Qu’est-ce que vous aimez dans ce type de vacances ? ➡️ Ou troisième option : vous vous dites intérieurement « jamais de la vie » ?! 😄 J'ai hâte de vous lire ! 🤗 Voici tous les articles du blog consacrés au camping si cela vous intéresse :
Et si vous craignez d'effectuer de longs trajets en voiture avec vos enfants : |