Le loup dans tous ses états... 6 histoires drôles pour les fans de loups ! (de 18 mois à 6-7 ans)6/4/2020 Mon fils de 3 ans est un grand fan de loups ! Nous avons donc une belle collection de livres avec des loups. Je vais vous en présenter une sélection à travers 3 articles. C'est promis, il y en aura pour tous les goûts ! Des loups affamés, apeurés, effrayants, impatients, narcissiques, comiques, doux, foufous... Du suspense, de l'humour, de l'amitié. Des histoires drôles, des histoires instructives, des histoires tendres. Ces livres valent la peine d'être lus et relus, que l'on soit fan de loups ou pas. Dans cet article, vous découvrirez 6 histoires drôles. Pour les livres documentaires sur les loups, je vous invite à cliquer ici. Pour les histoires touchantes, filez voir cet article. Belles découvertes avec vos loupiots ! 1. « Manger un loup » de Ramadier et Bourgeau. L'école des loisirs. « C’est toujours la même histoire. A la fin, c’est le loup qui mange le cochon. Mais aujourd’hui, c’est moi qui vais manger le loup ! ». Chouette inversion des rôles en perspective ! Le cochon est le personnage principal de cette histoire très colorée, aux illustrations simples et très sympathiques et au texte court (une phrase par double page). Au fil des pages, le cochon nous livre sa recette pour cuisiner un loup… Va-t-il arriver jusqu’au bout ? Suspense ! Super livre dès 18 mois-2 ans. 2. « Au secours, voilà le loup ! » de Ramadier et Bourgeau. L'école des loisirs. Un livre interactif, chouette et efficace pour les petits ! « Attention, le loup arrive ! Il fait peur. Il a l’air très décidé : il veut nous manger. Mais soudain, une idée : si on penche le livre, peut-être que le loup va glisser et tomber ? Et s’il s’accroche, on peut aussi secouer le livre pour qu’il chute ? Ou bien alors, suffit-il de tourner la page pour qu’il disparaisse ? Adieu le loup ! ». Un livre où l’enfant est actif, cela plaît à tous les coups ! Mon fils aime beaucoup. Dès 18 mois-2 ans. 3. « C’est moi le plus beau ! » de Mario Ramos. L'école des loisirs. Un classique que je vous présente avec plaisir. Avec les livres de Mario Ramos, on sourit et on s’amuse ! Ici, le loup, très imbu de lui-même, se balade dans la forêt et demande à tous ceux qu’il croise « qui est le plus beau ? » (la question n’est pas si ouverte qu’il n’y paraît). La chute est drôle : un petit dragon va remettre le loup à sa place ! Bien joué ! « C’est moi le plus fort » est très chouette aussi. Dès 3 ans. 4. « Et pourquoi ? » de Michel Van Zeveren. L'école des loisirs. « Ce matin, le petit chaperon rouge se rend chez sa mère-grand, quand tout à coup, un grand méchant loup lui tombe dessus. “Rhâââââ ! Je vais te manger !” dit-il. “Et pourquoi ?” demande le petit chaperon rouge. » Ma fille de 5 ans adore ! Alors qu’elle ne sait pas encore lire, elle peut facilement raconter l’histoire - presque mot à mot - à son frère, qui aime beaucoup ça. Et puis, Chloé se reconnait probablement dans le petit chaperon rouge qui demande sans cesse au loup « Et pourquoi ? » et qui finit par lui faire perdre patience. La bonne nouvelle, c’est que la curiosité du petit chaperon rouge va lui sauver la vie. En effet, à la fin de l’histoire, le loup s’ouvre le ventre avec le couteau du chasseur pour ne plus entendre cette petite voix épuisante « et pourquoi ? ». Mes enfants ne sont pas du tout traumatisés par cette fin mais j’ai lu que cela faisait débat parmi les lecteurs. Alors cette fois, contrairement à mes habitudes, j’ai préféré vous annoncer la chute de l’histoire. Dès 3-4 ans. 5. « Le loup tombé du livre » de Thierry Robberecht et Grégoire Mabire, Edition Mijade. « Dans une bibliothèque en désordre, il arrive qu’un livre chute… C’est ainsi qu’un loup, tombé de son livre, se retrouve perdu au milieu de la chambre de Zoé. Vite, il se faufile dans un livre au hasard pour échapper au vilain chat ! Mais quelle histoire ! ». Nous allons donc suivre ce loup, au fur et à mesure des pages et de ses péripéties pour trouver un livre où il fait bon vivre. Il fait trois tentatives, toutes soldées par un échec (personne ne veut de lui), avant de retrouver une place dans la bibliothèque de Zoé, et donc à l’abri du chat féroce prêt à lui sauter dessus. Ca alors, un loup effrayé, ça change… Je trouve l’idée à l’origine de cette histoire vraiment géniale ! Dès le départ, on a hâte de connaître la suite et on s’amuse des situations délicates dans lesquelles se retrouve le loup. Je ne vous raconte pas la fin pour ne pas gâcher votre plaisir. Les illustrations ne me font pas craquer mais le côté rigolo et décalé de l’histoire compense. Dès 3-4 ans. Vous trouverez l'article complet sur ce livre ici. 6. « Loup gris et la mouche » de Gilles Bizouerne et Ronan Badel. Didier Jeunesse. Une histoire drôle comme on les aime ! Pauvre Loup gris, il a avalé une mouche et depuis, il zozote. "Oui, cèf". Le chef de meute est furieux et les animaux de la forêt se moquent de lui. Il tente divers stratagèmes pour se débarrasser de son zozotement… Mais est-ce que cela fonctionnera ?
Un livre qui plaira à de nombreux enfants et qui donne envie de découvrir toute la série de Loup gris, ce loup pas bien méchant mais pas très malin non plus ! Ma fille de 5 ans me demande souvent de lui lire. Dès 3 ans. Un détail m’a cependant frappée (après avoir lu les livres documentaires sur les loups que je vous présente dans un autre article) : le chef de la meute n’a pas la queue dressée. 🙄 C’est pourtant une caractéristique des chefs de meute. (Oups, déformation de maman d’un petit garçon fan de loups. 😄) Pour découvrir 5 histoires tendres avec des loups, c'est par ici. Belle journée !
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Vous ne comprenez pas toujours votre enfant ? Vous voyez bien que quelque chose ne va pas mais il ne veut pas ou ne sait pas exprimer ce qui se passe en lui et ce dont il aurait besoin ? En cas de frustration, votre enfant fuit la situation, sans vous expliquer ce qui le tourmente ? Vous ne savez pas comment vous y prendre pour l’inviter à vous dire ce qu’il ressent ? 🤔🤔🤔 Alors ces super cartes pourraient vous aider ! Je les avais achetées dans le cadre de mon travail mais au début du confinement, j’ai proposé à Chloé (5 ans) de choisir quelques cartes pour me montrer ce dont elle avait besoin (première photo ci-dessous). J’avais fait une présélection parce que le jeu contient 70 besoins au total et certaines notions sont encore difficiles à comprendre à son âge. J’ai moi aussi identifié mes besoins du moment ce jour-là (photo 2). Chloé a tout de suite accroché ! Plusieurs fois, elle est allée chercher elle-même le jeu et est venue m’apporter quelques cartes, sans rien dire. Il était évident que c’était un petit appel de sa part « j’ai besoin d’être entendue, j’ai quelque chose sur le cœur ». Sans ces cartes, elle ne serait sans doute pas venue me voir, elle n’aurait peut-être pas su comment s’exprimer et aurait probablement gardé son ressenti et ses attentes pour elle… Ces cartes sont une belle occasion pour expliquer aux enfants (et rappeler aux adultes 😉) que les besoins (comblés ou non) sont à l'origine des émotions ressenties. Il est donc primordial d'apprendre à repérer le besoin comblé ou non comblé pour pouvoir comprendre ses émotions. Ce qui me plait dans cet outil :
En bref, il s’agit d’un super outil pour les parents (mais aussi pour les thérapeutes, les coachs, les animateurs de réunions, de groupes…) dont il serait dommage de se priver ! Je remercie et félicite les concepteurs (la Fédération des centres pluralistes de planning familial et la Fédération Wallonie-Bruxelles) pour ce très beau travail qui, j’en suis sûre, est déjà utile à de nombreuses personnes. Pour découvrir les différents points de vente, je vous invite à cliquer ici (voir le bas de page). Pour découvrir les autres jeux de la gamme…
Bonne découverte ! C'est avec grand plaisir que je vous présente mon dernier coup de cœur littéraire ! « Dis Ours, tu dors ? » de Jory John et Benji Davies, Edition Little Urban, 2017. Résumé : « Ours tombe de sommeil. Il aimerait tellement passer une bonne nuit. Canard est très en forme. Il aimerait tellement un peu de compagnie. Ours réussira-t-il à dormir ? ». En gros, Canard est pénible tant il déborde d’énergie et Ours essaie de rester zen malgré la fatigue… Il ne rêve pourtant que d’une chose : son lit ! Ça vous parle un peu ce scénario ?! Le thème du sommeil est tellement évocateur dans de nombreuses familles… et traité comme cela avec humour, ça fait un bien fou ! (Même si on a des cernes sous les yeux comme Ours.) Je ne vous mets pas trop de photos pour que vous puissiez encore prendre du plaisir quand vous aurez le livre entre vos mains. 😉 J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce livre (merci à ma sœurette de me l’avoir prêté !), tant pour l’histoire rigolote que pour les illustrations colorées et expressives ! Le duo de l’ours et du canard est absolument craquant. J’en redemande !
Bonne nouvelle, nous pouvons retrouver Ours et Canard dans d’autres aventures ! « Dis Ours, tu sors ? », « Dis Ours, tu m’aimes ? », « Dis Ours, tu rentres bientôt ? ». Je suis impatiente de les découvrir ! Je conseillerais ce livre dès 3-4 ans (ma fille de 5 ans et 5 mois l’adore aussi !). J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi ! N'hésitez pas à me partager vos livres rigolos préférés. 😃 En ces temps confinés, j’ai envie de vous présenter des livres drôles. Allez, riez avec moi ! 🤗 « Le loup tombé du livre » de Thierry Robberecht et Grégoire Mabire, Edition Mijade, 2015. Ce livre m’a été offert par une amie, j'en profite donc pour la remercier. 😊 Mes enfants (3 et 5 ans), comme les parents, l’apprécient beaucoup ! Voici le résumé : « Dans une bibliothèque en désordre, il arrive qu’un livre chute… C’est ainsi qu’un loup, tombé de son livre, se retrouve perdu au milieu de la chambre de Zoé. Vite, il se faufile dans un livre au hasard pour échapper au vilain chat ! Mais quelle histoire ! ». Nous allons donc suivre ce loup, au fur et à mesure des pages et de ses péripéties pour trouver un livre où il fait bon vivre. Il fait trois tentatives, toutes soldées par un échec (personne ne veut de lui), avant de retrouver une place dans la bibliothèque de Zoé, et donc à l’abri du chat féroce prêt à lui sauter dessus. Ca alors, un loup effrayé, ça change… Ses différentes tentatives nous plongent dans plusieurs récits bien connus des enfants (comme Pop le dinosaure), ce qui renforce l’attrait de ceux-ci pour l’histoire. Je trouve l’idée à l’origine de cette histoire vraiment géniale ! Dès le départ, on a hâte de connaître la suite et on s’amuse des situations délicates dans lesquelles se retrouve le loup. Je ne vous raconte pas la fin pour ne pas gâcher votre plaisir. 😉
Mon fils est fasciné par les loups pour le moment, le livre a donc marqué un point dès le départ en prenant un loup comme personnage principal. Mais au-delà de cela, je trouve que le scénario change de ce qu’on peut lire habituellement, ce qui est vraiment plaisant ! Ma fille de 5 ans s’amuse d’ailleurs tout autant de cette histoire que son frère. Bref, je vous recommande chaleureusement ce livre, à partir de 3-4 ans. Et comme d'habitude, je ne peux que vous encourager à penser aux petites librairies indépendantes qui ont plus que jamais besoin de nous. 💪 Bonne lecture ! "KIDAPPY", des cahiers d'activités parent-enfant qui font grandir l'enfant et la relation !4/9/2020 Je suis tombée sous le charme des cahiers d’activités Kidappy (créations slow pour la jeunesse) conçus par deux mamans qui nous invitent à prendre le temps avec notre enfant. En fonction de son âge, l'enfant aura plus ou moins besoin d’accompagnement dans les activités mais quoi qu’il en soit, les cahiers poursuivent toujours le même objectif : vivre un moment d’échanges, de créativité et d’amusement avec son enfant, en toute simplicité. On sent la passion et l’amour que ces deux "mumpreneuses" ont mis dans chacune des pages. Sur leur site, elles se décrivent comme "parfaitement imparfaites", voilà une belle connexion avec un de mes derniers posts sur ma page Facebook. 😊 Le cahier commence par une explication du thème, suivie ensuite d’une histoire. Dans ce cas-ci, celle de Célia, une petite fille qui se réveille en se disant que sa journée va être belle. Elle a bien raison de voir les choses de cette façon ! La suite du cahier est constituée d’activités que nous propose « Kid » le renard (c’est « Kwa » la grenouille dans le cahier sur la créativité que j’ai gardé bien précieusement dans ma boîte secrète pour une autre fois 😉). Au fur et à mesure des pages, les parents sont guidés par des petites explications ainsi que par quelques citations inspirantes. C’est un des réels plus de ces cahiers car ces petits encadrés donnent des pistes pour vivre le thème, dans ce cas-ci la gratitude, en famille au quotidien. Dès la première activité du cahier, j’ai senti que cela commençait bien. Chloé : « J’adore les cahiers comme ça ! » Moi : « Pourquoi tu adores les cahiers comme celui-là ? » Chloé : « Parce qu’on peut choisir. J’aime bien choisir ! » Ça ne vous rappelle pas mon histoire de « pouvoir personnel » dans l’épisode 3 du confinement (voir l’article ici) ? Hihi. Chloé a donc adoré la première activité qui consistait à choisir ses petites images à découper et à coller. Elle a également adoré les nombreux cœurs proposés dans les images (elle est dans une période 💗💗💗). Je n’aurais jamais imaginé que cet exercice, assez basique à mes yeux d’adulte, lui procurerait tant de plaisir. Elle a aussi beaucoup aimé le masque du renard à colorier, avec un recto et un verso différent en fonction des émotions ressenties. Elle a colorié un côté aux couleurs vives pour représenter la joie et un autre plus sombre pour les émotions « négatives ». La bonne nouvelle, c'est que le masque et d'autres activités (des mandalas, notamment) sont disponibles gratuitement sur le site de Kidappy, ici. De manière générale, les activités sont simples à réaliser, il n’est pas nécessaire de se procurer du matériel spécifique en plus du cahier. J’ai trouvé la répartition des activités selon les différents moments de la journée (matin, après-midi et soir) intéressante. En effet, pour ma fille qui a tendance à vouloir dévorer ses cahiers à la vitesse de l’éclair, ce découpage des activités, même si on peut évidemment le contourner, invite à prendre le temps, à se mettre dans une bulle quand c’est le moment du cahier puis à faire autre chose et à y revenir plus tard pour démarrer une nouvelle activité. La variété des activités est très chouette également : lecture, dessin, coloriage, origami, yoga, recette, bricolage, moment de réflexion, etc. Nous n’avons pas encore tout découvert au moment d’écrire ces lignes mais Chloé a par exemple adoré la petite boîte « Merci » à construire. J’ai aimé la façon dont le thème était abordé. Je trouve qu’il n’est pas évident de trouver les bons mots pour faire comprendre le concept de gratitude aux enfants. Grâce à ce cahier, j’ai l’impression que Chloé a pu cerner de quoi il s’agissait et s’entraîner concrètement. « Au fil des pages de ce cahier, il ne s’agira pas de nier les émotions « négatives » mais d’encourager les émotions « positives » (c’est-à-dire celles qui indiquent qu’un besoin est comblé) en se concentrant sur ce qui va bien. » (Extrait de la quatrième de couverture) Les activités sont variées mais avec une constante : le mot MERCI apparaît à de multiples reprises et sous différentes formes. Quel bel entraînement que de dire merci à ceux qui nous entourent mais aussi à ce qui nous entoure (la nature, par exemple, ou des objets précieux à nos yeux) et à nous-mêmes. Cela a d'ailleurs surpris Chloé de devoir s’auto-remercier. « Mais pourquoi je dois me dire merci ? ». « Parce que tu es une fille bien, que tu peux être fière de certaines choses, que tu fais du bien aux autres, que tu réussis bien des choses… ». J’aimerais tellement qu’elle puisse pratiquer la gratitude (et la positive attitude) de plus en plus en grandissant parce que le pouvoir de cette pratique est assez impressionnant ! On fait déjà régulièrement le bilan, en fin de journée, de ce qu’on a apprécié ou préféré. Récemment, elle m’a répondu « tout ». Wouhou, c’est fou comme en une fraction de seconde, un enfant peut faire briller les yeux de ses parents ! 😍 Globalement, nous avons de la chance, elle croque la vie à pleines dents et savoure chacune de ses bouchées.😋 Nous essayons aussi de souligner les instants qui font du bien au moment où ils se présentent. Profiter d’un bon repas et remercier ceux qui l’ont préparé, réaliser le plaisir de ressentir le soleil sur sa peau, de jouer dans le jardin, pieds nus, de mettre ses mains dans la terre, prendre conscience de la chance qu’on a de se sentir si bien dans son lit douillet, sous sa couette, après une belle journée pleine d’aventures… (C’est sans doute parce qu’elle aime tant la vie et les aventures qu’elle nous réserve que Chloé ne traîne pas tellement dans son lit douillet ! 😜) Ce cahier a été une belle occasion de nous imprégner encore davantage de la gratitude et de réaliser les différentes formes qu’elle pouvait prendre au quotidien. De plus, je suis convaincue que les enfants et les parents "boostent" leur intelligence intrapersonnelle et interpersonnelle grâce à ce type de supports doux, bienveillants et bien conçus. Vous l’aurez compris, ce cahier est un véritable « coup de cœur » à offrir aux enfants de 4 à 9 ans. Je dirais même que c’est aussi un cadeau pour les parents parce que quoi de plus précieux que de passer du temps de qualité avec ses enfants ? Merci à Sophie et Séverine, les créatrices, pour ces belles réalisations ! Je me réjouis de découvrir les prochains cahiers. 😊
Vous trouverez ici la liste des points de vente. Vous pouvez aussi commander les cahiers via la boutique en ligne de Kidappy. Bons moments en famille ! Par ces temps quelque peu maussades (je sais, je suis gentille en disant « quelque peu »), j’ai envie de vous inonder de lumière, d’espoir, d’enthousiasme. Je vais donc vous parler d’un bel album. D’un très bel album. Je dirais même plus d’un Super album. Vous avez déjà remarqué que j’aime bien enchaîner trois idées quand j’écris ? 😜 Je l'ai découvert grâce à la librairie nivelloise Au P’tit Prince, que je vous recommande chaleureusement. De stock ou sur commande, les pépites littéraires sont nombreuses dans cette agréable boutique ! Comme d’habitude, l’album que je vous présente aujourd’hui s’adresse aux enfants. Mais il fait autant de bien aux adultes qui le lisent. 😊 A ce sujet, soyons honnêtes… Quand je surfe d’un blog à l’autre ou d’un avis client à l’autre à la recherche d’un beau livre pour enfants, quand je lis les conseils des membres du groupe Facebook « Ma Bibliothèque Bienveillante (pour Petits et Grands) », quand je touche et feuillette les livres à la librairie à la recherche de la perle rare… certes, je suis en quête de livres qui vont plaire à mes enfants, qui vont les faire rire et voyager, les éveiller, répondre à certaines de leurs préoccupations du moment… Mais cette quête est aussi (et peut-être même surtout) guidée par mes goûts personnels, par mon sens (tout subjectif) du beau, du doux, par la recherche de mots porteurs de sens. Je réalise que si je me passionne plus pour les albums jeunesse que pour la littérature destinée aux adultes, c’est notamment parce que les messages y sont véhiculés avec toute l’innocence, la légèreté, la poésie et la douceur qui caractérisent l’enfance et qui (me) font du bien. C’est important de s’entourer d’histoires et d’images positives, encourageantes, inspirantes, vous ne trouvez pas ? C’est une façon de prendre soin de soi finalement, de remplir son réservoir de pensées positives. Ce fut d’ailleurs le thème de mon article du début d’année, prendre soin de soi… Si vous l’avez manqué ou si vous êtes preneurs d’une petite piqûre de rappel 😉, vous pouvez le retrouver ici. Revenons-en à notre album « coup de cœur » du jour… Il s’intitule « Superlumineuse » et a été écrit et illustré par Ian De Haes (un Belge), aux éditions Alice Jeunesse (maison d’édition indépendante belge). L’album est donc tout à fait local. 😊 Mais alors, ça raconte quoi ? Nour est une petite fille entourée d’une lumière qui la rend spéciale. Elle se sent brillante, étincelante. Elle aime cette lumière qui l’accompagne partout. A l’approche de sa première rentrée scolaire, Nour est toute excitée à l’idée de rencontrer d’autres enfants et de leur montrer sa belle lumière. Elle est sûre qu’elle va leur plaire. Seulement voilà… La particularité de Nour étonne, questionne, provoque des jalousies et des moqueries. A la fin de la journée, Nour n’est plus si sûre d’aimer sa lumière, elle ne la voit plus comme une force, elle préfèrerait être invisible. Elle a perdu sa confiance en elle et sa joie naturelle. Elle fait alors tout pour cacher sa lumière dans le but de pouvoir enfin passer inaperçue. Son don s’éteint petit à petit… Vous vous en doutez, un événement (lié à sa petite sœur) va tout à coup faire prendre conscience à Nour des atouts de sa lumière et de la dimension communicative de celle-ci. Je ne vous raconte pas tout pour que vous ayez encore des petites choses à découvrir. 😉 Toujours est-il que Nour va reprendre confiance en elle et de nouveau illuminer tout sur son passage, pour le plus grand plaisir des personnes qui l’entourent. Le thème, abordé dans cet album avec délicatesse, est universel : la confiance en soi qui peut être ébranlée par le regard des autres, par l’incompréhension, par le manque d’ouverture face à ce qui est différent. Sujet particulièrement important dans le contexte scolaire où les enfants sont souvent confrontés pour la première fois aux moqueries, à des points de vue différents de leur famille, à la difficulté de trouver leur place dans le groupe et finalement, à l’émergence de doutes quant à leurs qualités et à leur personnalité.
J’aime beaucoup les illustrations aux couleurs chaudes et magnifiques, j’aime le style, j’aime l’intention derrière le trait de crayon. Les photos présentées ici parlent d’elles-mêmes, vous ne trouvez pas ? En résumé… Je suis super convaincue par ce splendide album 😍 Ma fille de 5 ans aussi ! Elle aime la lumière de Nour et son prénom "qui ressemble à amour". Superlumineuse Ian De Haes, aux Editions Alice Jeunesse. Dès 4-5 ans. Disponible à la librairie Au P’tit Prince (rue de Soignies 12 à Nivelles, 067/22.09.52). "Zemos", un jeu bienveillant pour échanger sur ce qu'on vit et sur ce qu'on ressent dès 4 ans !3/10/2020 Le week-end dernier, j’ai découvert le jeu de société Zemos (Zébulon Editions), un jeu de parcours coopératif accessible à partir de 4 ans, pour des parties réunissant 2 à 6 joueurs maximum. Je l’ai d'abord testé avec ma fille de 5 ans et son cousin de presque 7 ans puis de nouveau avec Chloé et son papa. Concept et matériel Le but du jeu est de colorier ensemble un mandala, au fur et à mesure des "tuiles" sur lesquelles on tombe et des questions auxquelles nous sommes invités à répondre. Je trouve le concept sympa ! 12 mandalas à colorier sont fournis dans la boîte et il est possible d’en réimprimer (en téléchargeant le fichier PDF ci-dessous), les parties peuvent donc être infinies !
Ma fille adore justement qu’on s’installe pour discuter (par exemple avec le jeu de cartes Perlipapotte dont je vous ai déjà parlé ici), elle aime partager ce qu’elle ressent et elle adore dessiner. Zemos propose donc une association gagnante pour Chloé 😊 Il manque peut-être juste un peu de couleurs sur les cartes ou sur les tuiles pour que ma passionnée de couleurs soit comblée. Mais c'est un détail ! Les questions sont nombreuses (46 au total) et variées, tantôt dans un registre assez terre à terre (les fruits que tu préfères, ce qui sent mauvais, ce que tu aimerais recevoir comme cadeaux...), tantôt dans un registre plus introspectif (les personnes en qui tu as confiance ou qui peuvent t’aider, ce que tu trouves difficile à dire, ce que tu n’aimes pas chez toi ou tes défauts, tes plus beaux souvenirs, rêves qui te font peur, ce que tu n’oses pas faire…). J’ai bien aimé les 3 règles exprimées en préambule : chacun a le droit de parler ou de se taire (si quelqu’un n’a pas envie de répondre à une question, par exemple, il suffit de piocher une nouvelle carte), ce qui est échangé pendant la partie reste entre les joueurs et enfin, chaque joueur est invité à faire son possible pour accueillir respectueusement les réponses des autres. Des tuiles « Miroir d’émotions » ponctuent le parcours et invitent les joueurs à reconnaître, à imiter et à échanger sur la joie, le dégoût, la colère, la tristesse, la peur et la surprise. C’est tellement important d’apprendre, dès le plus jeune âge, à identifier les émotions, à repérer dans quel contexte elles apparaissent et à pouvoir en parler, pour petit à petit apprendre à les décoder chez soi mais aussi chez l'autre... Seul bémol avec ces tuiles : nous sommes tombés plusieurs fois sur la même émotion au cours de la partie et les enfants ont trouvé cela répétitif (même si ce n’est pas la même personne qui était censée imiter ou s’exprimer à chaque fois). Le concepteur suggère de proposer au joueur d'expliquer pourquoi l'enfant représenté sur la tuile ressent cette émotion. On peut alors inventer une petite histoire et ça, c'est sympa (moins de risque de redondance). Je pourrais aussi tenter d'autres petites variantes, comme chercher des synonymes de l'émotion de base concernée, réfléchir à ce qu'on peut faire quand on ressent cette émotion, etc. Concrètement, ça donne quoi ? Vous verrez, les questions amènent à discuter de sujets qu'on n'évoque pas spontanément à la maison et les réponses des enfants peuvent être étonnantes, rigolotes, touchantes. Pour le moment, ma fille revient assez régulièrement avec la mort. Par exemple, elle dit en serrant sa grand-mère dans ses bras qu’elle l’aimera "même quand elle sera morte" ! Sympa à entendre pour la grand-mère 😜 Pendant le jeu, cette préoccupation a pu ressortir. Quand Chloé a pioché la carte-question « ce qui fait mal », elle a répondu « les blessures et que les parents meurent ». A la question « ce qui te fait plaisir », elle a répondu « que mes parents ne soient jamais morts »… On voit que ce sujet est sensible. Dans un registre beaucoup plus léger : « ce que tu n’aimes pas chez les autres », Chloé a répondu "que les garçons disent que le rose n’est pas beau" (haha, ça c'est vraiment pas cool de leur part en effet 😅). Ou j’ai appris, grâce à la carte « ce qui se fait en cachette », que des enfants de sa classe (dont je tairai les noms 😄) "se faisaient des bisous sur la bouche en cachette dans la cour" ! En maternelle... les enfants ne chôment pas, dites donc ! Et tout mimi : « les personnes à qui tu peux dire un secret », elle a répondu sans hésitation les prénoms de ses deux super copines de classe. Pendant la partie, j’ai pêché la carte « ce que tu voudrais refaire » et Chloé a voulu répondre à ma place (elle a pris l’habitude avec notre nouveau jeu « tu me connais ? » dont je vous parlais dans cet article) : « mes enfants ». 💗💗 Comme je vous le disais, nous avons testé le jeu avec un cousin de Chloé. Il a pêché la carte « ce que tu aimes chez toi ou tes qualités ». Après lui avoir expliqué ce qu’était une qualité, j’ai vu ses yeux s’illuminer... « Calculer et courir », a-t-il répondu avec un grand sourire.😊 A la question « ce dont tu as besoin pour vivre », Chloé a directement dit « mes parents » alors que son cousin a pensé à "l’air". C'est marrant de voir les réponses qui viennent spontanément chez chacun. Durée d'une partie Contrairement à un jeu de cartes comme "Perlipapotte" ou "Tu me connais?" où on peut tirer le nombre de cartes que l’on souhaite en fonction du temps dont on dispose et dans lesquels les échanges sont assez rythmés, Zemos nécessite vraiment que l’on s'installe et qu’on prenne le temps, l’idée étant de faire le parcours complet et de colorier le mandala au fur et à mesure des échanges. C’est d’ailleurs une volonté du concepteur, Alexandre Dua : que les joueurs se posent le temps d'une partie, pour discuter en famille, s’écouter, apprendre à mieux se connaître "dans le calme et la sérénité". Quand nous avons joué la première fois, la partie nous a semblé un peu longue. J'avais laissé les enfants choisir le mandala et ils ont pris le modèle avec le plus de cases à colorier (petite erreur de débutante 😉). Je vous conseillerais donc de bien choisir le mandala au départ parce que le nombre de cases à colorier déterminera la durée de la partie. Le concepteur a prévu le coup en proposant différents modèles de mandalas 👍 Pour notre deuxième partie (en soirée, juste avant le dodo), je ne suis plus tombée dans le piège et la durée fut parfaite ! En bref
Le jeu Zemos offre aux enfants (et plus largement à tous les joueurs, bien sûr) l’opportunité de s’exprimer sur ce qu’ils vivent et sur ce qu’ils ressentent, de confier des choses, et d’apprendre à mieux se connaître entre joueurs, le tout de façon ludique, sans que les adultes ne paraissent « relous », insistants ou intrusifs avec des questions sorties de nulle part 😉 A faire en famille mais aussi avec les tontons, tatas, parrains, marraines, grands-parents, etc. Vous l’aurez compris, un nouveau coup de cœur à la maison ! Merci à Sophie de m’en avoir parlé 🤗 C’est du belge en plus (le créateur est Hamoisien), une raison supplémentaire d’offrir ou de s’offrir ce jeu bienveillant, qui sort de l'ordinaire ! Pour vous le procurer, rendez-vous chez l’un des nombreux revendeurs (liste ici) ou sur la boutique en ligne : https://zebulon.crea-tv.be/produit/zemos/ Bon amusement ! Grâce à Wonderkids, j’ai découvert un des nouveaux jeux de cartes de la marque Minus Editions : « Tu me connais ? ». Comme vous le savez, j’adore passer des moments avec les personnes que j'aime et j’adore aussi papoter... Du coup, face à un jeu de cartes conçu pour échanger en famille ou entre amis, je n’ai pas pu résister 😊 Le jeu « Tu me connais ? » contient 25 cartes composées à chaque fois de 2 questions. Le principe est de pêcher 5 cartes chacun pour 5 minutes de jeu (ou plus si on le souhaite, évidemment) et de tenter de répondre à la place d'un autre joueur. Quand on a répondu à toutes les questions, chacun compte le nombre de bonnes réponses obtenues. Enfin, les joueurs peuvent utiliser le curseur pour savoir à quel point ils se connaissent bien. Ce que j'en pense J’ai testé le jeu dans trois contextes différents : avec ma fille de 5 ans et mon mari, avec ma fille et mes parents et avec mes collègues sur un temps de midi. Verdict... Nous avons tous apprécié !
Certaines questions concernent les goûts : « quelle est ma cuisson d’œuf préférée ? », « quelle est ma pièce préférée de la maison ? », etc. D’autres nous emmènent dans le passé : « quel était le nom de mon premier amour ? », « quel était mon premier animal de compagnie ? », etc. Plusieurs questions mettent en évidence le lien qui existe entre les personnes qui sont en train de jouer ou permettent de mettre en avant ce qu’on apprécie chez la personne : « qu’est-ce que je préfère faire avec toi ? », « qu’est-ce que j’aime le plus dans ma famille ? », etc. Les joueurs sont libres d'illustrer le propos par une anecdote (ou pas, pour les plus taiseux 😉). Je vais m’arrêter ici pour ne pas tout vous dévoiler 😉
Nous ne sommes pas vraiment passés par les étapes relatives aux points et à la position sur le curseur, nous avions surtout envie de discuter et d’en apprendre davantage sur les autres. Seule petite limite du jeu : une fois que vous avez parcouru l’ensemble des cartes avec une personne, vous connaissez les réponses, il n'y a donc plus vraiment d'intérêt à refaire une partie. Par contre, il peut être utilisé avec plein de personnes différentes et à de multiples occasions, ce qui est vraiment chouette. Aussi, j’aime l’idée donnée par la vendeuse de Wonderkids de mixer les 3 jeux de cartes de la série pour varier le style d’interactions et les sujets de discussion. Témoignages Avis de ma maman : "Chouette jeu qui fournit de belles occasions, en famille ou entre amis, de se mettre à la place de l’autre et de mieux se connaître !". Avis d'une amie qui a testé le jeu avec ses garçons de 9 et 11 ans : "Grâce au jeu, on en apprend plus sur ses enfants et ça donne lieu à de chouettes discussions en famille. Pour ceux qui n'aiment pas trop parler d'eux-mêmes, le jeu permet de donner des infos sans être intrusif. Bref, c'était marrant, on a vite compris qu'on ne se connait pas toujours si bien que ça. Dommage qu'on fasse vite le tour des questions, on en voudrait encore !" Mes trois collègues ont toutes vraiment apprécié notre petit moment de complicité autour du jeu. Nous avons appris des choses les unes sur les autres et nous avons bien rigolé (ce n'est pas compliqué avec ce quatuor, je dois dire 😍). Tu voudrais en savoir plus sur Minus Editions ? Minus Editions est une marque française qui se soucie de l’environnement : elle utilise des encres végétales et du papier issu de forêts labellisées FSC et imprime ses produits en France. « C’est de l’envie de favoriser l’échange entre les enfants et les adultes qu’est née l’idée de Minus ! Des objets ludiques et futés qu’on embarque partout pour profiter de ces instants furtifs et échanger avec nos petites têtes blondes (ou brunes !). Pour cela, nous pensons nos Minus avec un souci en tête : capter l’attention des enfants pour éveiller leur curiosité et accrocher l’adulte pour qu’il donne volontiers de son temps si précieux ! » Il existe de nombreux livres et cahiers Minus Editions créés dans le même objectif de créer du lien. J’ai reçu le livre à compléter « Telle mère, telle fille ? » à la naissance de Chloé, j’attends qu’elle grandisse encore un peu pour me plonger dedans avec elle. D’ici 1 an ou 2, je l’imagine bien compléter le livre « papi, mamie et moi » le mercredi après-midi avec l’une ou l’autre de ses grands-mères (💡idée de cadeau pour les grands-parents, à ajouter à côté des affiches Rosemood dont je vous ai déjà parlé sur Facebook et Insta). Minus Editions propose aussi d’autres jeux de cartes. J’ai très envie de découvrir la boîte « Au lit » pour des moments complices et rigolos avant le dodo ou « En route » lors de nos trajets en voiture vers différentes aventures (comme le camping prévu cet été, vous vous souvenez ?). Qué dis, tu ne connais pas encore Wonderkids ? Il s’agit d’une boutique carolo hyper craquante dont je vous ai déjà parlé dans plusieurs articles, notamment pour ses super trottinettes « Micro » et ses poupées « Paola Reina » qui sentent bon la vanille (je vous en parlais ici). Vous pouvez y trouver de nombreux articles de puériculture, de la déco, des jouets, des lunettes de soleil Izipizi (mes kids adorent), des pantoufles Collégien, des cartables… Si vous aimez les livres, je vous recommande une petite virée pour (re)découvrir Wonderkids et la (graaaande) librairie Molière qui se trouve juste en face, que du plaisir en perspective ! En créant ce blog, je n'imaginais pas vous parler de livres destinés aux parents. Et pourtant… J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce bouquin, j’ai donc eu envie de vous en livrer un résumé (tout à fait subjectif, bien sûr). A mon sens, il s'agit d'un "must have" à glisser dans toutes les bibliothèques des parents ayant plusieurs enfants. Lorsque j’ai découvert ce livre, je m’interrogeais sur la relation qui se construisait entre mes enfants parce que leur entente n’était pas… flagrante, disons 😉 Ils se chamaillaient beaucoup (jusque-là, c’est classique me direz-vous) mais ils se disaient aussi, très sérieusement et régulièrement, qu’ils ne s’aimaient pas. A 2 ans et 4 ans, c’est un peu interpellant et clairement, ce n’est pas ce dont on rêve pour sa famille. Et puis surtout, je ne savais pas comment réagir… Faire semblant de ne pas avoir entendu ? Leur expliquer qu'on ne peut pas dire ça à son frère ou à sa sœur ? Dire à l'autre enfant que celui qui a dit "je ne t'aime pas" ne le pense pas ? Je n'étais à l'aise avec aucune de ces options. Et puis j'ai lu "Frères et sœurs sans rivalité. Manuel de survie pour une famille plus sereine !" d'Adele Faber et Elaine Mazlish aux Editions du Phare. 😊 Les auteures nous livrent des pistes, sous formes de bandes dessinées notamment, pour une vie de famille plus harmonieuse ainsi que de nombreux dialogues et témoignages issus d’ateliers animés avec des parents en quête de solutions pour régler les disputes fréquentes et parfois violentes de leurs enfants. Les auteures expliquent les habiletés que les parents peuvent développer pour atténuer la rivalité entre frères et sœurs. C’est facile à mettre en pratique et les exemples donnés sont assez bluffants ! Au-delà de l’éclairage qu’il apporte sur nos enfants, vous verrez que le livre permet aussi, pour ceux que cela intéresse, de mettre des mots sur sa propre enfance (le rôle que l’on nous a donné ou que nous avons nous-même choisi parfois) et de mieux comprendre nos relations actuelles avec nos frères et sœurs. Le texte est vivant, super agréable à lire, très enrichissant et les conseils donnés sont concrets. Petit bonus : chaque chapitre est résumé dans un mémo. Les auteures ont vraiment pensé à tout ! Voici, en résumé, ce que j’en retiens… 1. Les frères et sœurs ont le droit de ne pas s'aimer* ! * Y a plus qu'à digérer l'info 😉 C’est vrai après tout, ils n’ont (souvent) rien demandé et ne se sont pas choisis. Pourquoi devraient-ils donc s’aimer ? Première mission pour les parents : mettre de côté notre rêve de la famille idéale où tout le monde s’entend à merveille. Cela arrivera peut-être mais peut-être pas. C’est comme ça. Cette première information avait déjà changé mon regard sur la situation. « Un des plus beaux jours de ma vie a été celui où j’ai renoncé à mon rêve d’en (ses deux fils) faire de bons amis et où j’ai décidé d’opter pour un objectif plus réaliste. (…) j’ai cherché à leur transmettre les attitudes et compétences nécessaires à toute relation affective. (…) Même si leurs personnalités ne leur permettaient pas d’être amis, ils seraient au moins capables de se faire des amis et d’être l’ami de quelqu’un. » (p. 32-33) 2. Les enfants ont le droit d’exprimer de la colère vis-à-vis de leur(s) frère(s) et sœur(s), à nous de leur donner les moyens d’y parvenir sans faire de mal aux autres Il s’agit en d'autres mots d’être à l’écoute des émotions de nos enfants, ce que l’on fait en temps normal (on essaie, du moins) mais qu’on parvient plus difficilement à mettre en œuvre lorsqu’il s’agit d’émotions négatives vis-à-vis d’un autre membre de la fratrie. Pourquoi a-t-on tendance à nier ces émotions ? Probablement parce qu’elles nous mettent mal à l’aise, nous rendent tristes, parce qu’elles ébranlent notre vision de la fratrie soudée. Les auteurs nous conseillent de prendre le temps pour écouter chaque enfant et reformuler ce qu’ils expriment, ce qu’ils voudraient (même si c’est impossible, comme ne pas avoir de frère ou de sœur). Souvent, le simple fait d’être entendus et reconnus dans leurs émotions les apaise. Ils n’ont pas nécessairement besoin qu’on donne des justifications ni qu’on leur propose des solutions. On peut inviter les enfants à exprimer leur ressenti de façon créative, par le dessin notamment. Vous vous rappelez de la colère de Chloé que j’avais postée sur Facebook ? Un jour, alors qu'elle était en pleine crise, j'avais proposé à Chloé de dessiner sa colère. Elle avait vachement accroché ! Je me suis installée près d'elle et je lui soufflais des idées, la fumée qui sort des oreilles par exemple, ou encore les bulles avec ce qu'elle avait envie de dire, ce qui lui ferait du bien. Un fois le dessin terminé, elle avait déjà oublié les causes de sa colère ! Les insultes et les coups ne peuvent pas être tolérés évidemment, même si c’est pour exprimer ses sentiments. 3. La comparaison est à éviter au maximum. Essayons de développer la coopération plutôt que la compétition ! Le maître mot est « décrire » ! Décrire ce que l’on voit de nos enfants, ce qu’on aime, ou ce qu'on aime moins dans leurs comportements, ce que l’on voudrait qui soit fait. Et se concentrer sur l’enfant dont il est question à ce moment précis en évitant des phrases du genre "mais enfin, ta sœur est toujours prête à l'heure et toi, tu traînes, ce n'est pas possible !". « Le plus important, c’est de m’en tenir à la situation liée au comportement de l’enfant en ma présence. Il n’y a rien que l’autre enfant ferait ou omettrait de faire qui concerne cet enfant-ci dans le moment présent. » (p.75-76) Les auteures suggèrent de ne pas comparer les enfants ni de trop complimenter un enfant quand les autres sont présents. Cela risque d’envoyer un message négatif à ceux qui ne sont pas complimentés. « Mieux vaut réserver la passion et la joie ressenties face au succès d’un enfant quand vous êtes tous les deux. » (p. 80) 4. Il ne s’agit pas d’être juste à tout prix envers ses enfants mais de (tenter de) donner à chacun ce dont il a besoin. Les auteures nous encouragent à traiter chacun de nos enfants comme des êtres uniques qui n’ont donc pas les mêmes besoins. Ça semble bête mais prenons l’exemple des cadeaux ou simplement des petites attentions. Il est vrai que lorsqu’on achète quelque chose pour un de ses enfants (un vêtement, un livre, ou autre), on se sent coupable de ne rien apporter à l’autre enfant. Alors parfois, on achète aussi quelque chose pour l’autre, uniquement pour être juste. Pourtant, ils n’ont pas les mêmes besoins au même moment et on peut le leur expliquer. On peut également reconnaître ce qu’ils éprouvent quand ils ne reçoivent rien (par exemple « tu sais pourquoi j’ai acheté cela pour x et tu sais que tu n’en as pas besoin mais malgré tout, je peux comprendre que cela te dérange ou que tu sois déçu(e)»). Répartir son temps en fonction des besoins de chacun n’est pas une mince affaire non plus. Un mercredi, en fin de journée, Chloé m’a dit « maman, tu es toujours avec Robin ! » alors que pendant la sieste de celui-ci, nous avions passé 2 heures rien qu’à deux, à bricoler notamment. Mais il faut croire qu’au moment où elle l’a dit, elle avait besoin d’attention de ma part et pas d'une réaction du style "mais Chloé, nous avons passé 2 heures ensemble alors que je ne suis avec Robin que depuis x minutes, tu exagères". « En valorisant ce que chaque enfant a de particulier et en étant partisan de son individualité, nous nous assurons que chacun de nos enfants se sente irremplaçable. » (p.102) Cela me fait penser au livre pour enfants « Vous êtes tous mes préférés » que je vous avais brièvement présenté à la fin de cet article. 5. Nous avons tendance à enfermer les enfants dans des rôles. Libérons-les au maximum de ce poids ! Chloé est « la créative de la famille » alors que Robin est « le futur musicien » ! Naturellement, nous avons tendance à mettre des étiquettes sur nos enfants. Quand on met en évidence les choses qu’ils font bien et qu’ils apprécient, on s’imagine que ça ne peut pas faire de tort. Que du contraire, cela contribue à ce que chacun se sente spécial… Alors où est le mal ? Les auteures l’expliquent bien (et comme d’habitude, le propos est appuyé par de nombreux témoignages) : si un enfant est « le musicien », l’autre n’osera peut-être jamais toucher un instrument de sa vie, ce domaine étant déjà « réservé ». Quant au « créatif » dont on complimente toujours les réalisations, sans le vouloir, il empêchera peut-être ses frères et sœurs d’exprimer leur propre créativité. Si un rôle est déjà pris dans la fratrie, l’autre enfant cherchera un autre rôle, parfois dans l’opposition. Si un enfant est particulièrement brillant, l’autre cherchera peut-être à se faire remarquer dans le domaine de la "médiocrité". Si un enfant est « un amour, une crème, un charme », l’autre ne trouvera peut-être sa place que dans la "méchanceté". Bonne nouvelle, les parents, nous avons « le pouvoir d’aider nos enfants à se libérer de la prison de leurs rôles rigides. » Le challenge réside notamment dans le fait de parvenir à les regarder avec des yeux neufs ! « Nous devons aussi préparer nos enfants à ce qui les attend à l’extérieur de la famille. Et la vie nous demande d’assumer plusieurs rôles. Nous devons savoir comment nous occuper des autres et comment laisser les autres prendre soin de nous ; comment être des meneurs et des suiveurs ; comment être sérieux et un peu foufou ; comment vivre dans le désordre et comment mettre de l’ordre. Pourquoi devrait-on limiter l’un de nos enfants ? Pourquoi ne pas tous les encourager à saisir leurs chances, explorer leur potentiel, découvrir en eux des forces qu’ils n’avaient jamais crues possibles. » (p. 118) Dans ce chapitre consacré aux rôles, les auteures abordent les fratries dans lesquelles il y a clairement « un bourreau » et « une victime » et donnent des pistes pour aider les enfants à sortir de ces rôles destructeurs, par exemple en les regardant comme nous aimerions qu’ils deviennent et non comme ils sont à cette période de leur vie (« faible » ou « fort »). Toujours en lien avec les rôles, le passage relatif à l’ordre de naissance des enfants a retenu mon attention. « Une des choses les plus susceptibles de créer de profonds ressentiments entre frères et sœurs, c’est lorsque les parents leur demandent toujours de jouer un rôle lié à leur position dans la famille. C’est impossible d’inverser leur ordre de naissance mais on ne doit pas non plus leur faire jouer indéfiniment un rôle en fonction de cette position dans la constellation familiale. » Avant, j’utilisais les expressions « petit frère » et « grande sœur ». Pas à tout bout de champ mais cela m’arrivait et ne me posait pas question, je trouvais même cela mignon. Lors d’une discussion, une amie m’a fait remarquer que pour éviter d’introduire un déséquilibre dans leur relation, je ferais sans doute mieux de les appeler par leur prénom, tout simplement. Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ? C’est déjà une manière toute simple de reconnaître que nos enfants sont uniques et tous aussi importants à nos yeux. Charlotte Ducharme de « Cool parents make happy kids » va dans le même sens : dans cet article, elle suggère d’encourager nos enfants à former une équipe, à veiller les uns sur les autres, sans les enfermer dans un rôle de petit ou de grand. 6. Encourageons la communication entre frères et sœurs et faisons-leur confiance : très souvent, ils sont capables de trouver eux-mêmes des solutions à leurs problèmes Dans ce chapitre, les auteures abordent les disputes entre frères et sœurs, de la simple chamaillerie au véritable conflit potentiellement dangereux voire carrément dangereux. Le principe de base, pour nous parents, est d’intervenir le moins possible et si notre intervention est nécessaire, il ne faut pas prendre parti mais plutôt décrire ce que l'on voit et encourager les enfants à exprimer leur ressenti et à communiquer pour trouver eux-mêmes des solutions OK pour tous (plutôt que de subir une sentence arbitraire). Ces derniers temps, je n'arrête pas de m'exercer aux habiletés présentées dans ce chapitre, avec plus ou moins de "self control" 😜 Et vous savez quoi ? La plupart du temps, cela fonctionne ! Les BD et le mémo sont chaque fois très parlants, la sélection est donc difficile. Foncez chercher le livre à la librairie, dans un magasin de seconde main ou à la bibliothèque pour les découvrir tous 😉 En bref J’ai beaucoup aimé ce livre très inspirant, qui se dévore comme un roman. Je suis sûre que je m’y replongerai à plusieurs reprises, au fur et à mesure de l’évolution des enfants… A offrir à des parents qui attendent un deuxième enfant, par exemple. Je me réjouis de lire « Parler pour que les enfants écoutent. Ecouter pour que les enfants parlent » des mêmes auteures. Il décore ma bibliothèque depuis déjà quelques années ! Vous vous souvenez, dans mon article sur les bonnes résolutions, je parlais de ces livres qu’on achète et puis qui restent sur la table de nuit… A vrai dire je suis une experte en la matière 😅 Et vous, quel est votre livre coup de cœur en matière de parentalité ? Ou dites-moi quel livre prend la poussière en attendant que vous daigniez vous plonger dedans 😉
Belle journée ! Aujourd'hui, j'ai très envie de vous présenter le livre CD "La légende du colibri" de Denis Kormann. Ce livre, je savais avant même de le lire que j’allais l’adorer. Je l’ai offert, j’en ai parlé dans l’article proposant des idées cadeaux pour des enfants de 4 ans et puis ma fille l’a reçu cette année à la Noël. Mon pressentiment s’est confirmé ; il s’agit d’une petite pépite à mettre entre de nombreuses mains ! Il raconte une légende amérindienne connue, celle du colibri, et qui me touche beaucoup. Cette légende raconte qu'un jour, lors d'un incendie de forêt, tous les animaux terrifiés assistaient passivement à la catastrophe... tous, sauf un colibri qui faisait des allers-retours pour déposer quelques gouttes d'eau sur le feu. "Je fais ma part", répétait-il aux autres animaux incrédules. Petit à petit, ses compagnons se mirent à faire leur part, eux aussi, inspirés par la détermination du colibri.
Une belle et simple histoire pour faire comprendre aux enfants, dès 3-4 ans ans je dirais, que chaque acte compte et qu'on peut tous "faire notre part" pour que le monde se porte mieux. Après une postface de Pierre Rabhi (initiateur du mouvement citoyen Colibris), les enfants découvrent une explication sur ce qu’est un colibri ainsi que des pistes pour mettre la main à la pâte, eux aussi : en évitant d’acheter trop de choses, en triant leurs déchets, en utilisant des produits qui polluent moins, etc. Je n’ai pas encore lu cette page à Chloé, j’ai hâte de voir sa réaction et les questions que cela va susciter chez elle. Par exemple, dans la chanson qui précède l’histoire sur le CD, le refrain l’a interpellée. Il y est question de "faire un monde meilleur". Elle m’a demandé : « maman, pourquoi ils veulent faire un monde meilleur ? Il est bien, le monde ! » 💗. Sans dramatiser, j'ai essayé de lui donner quelques exemples de choses qui pourraient être améliorées. Les pages sont colorées, on y découvre une dizaine d’animaux (Jaguar, Toucan, Ara, Tamanoir, etc.), le texte est simple et pas trop long. Le CD contient deux chansons de Zaz ainsi que l’histoire contée par celle-ci. Comme je vous le disais à la fin de l’article concernant le sommeil de notre fille, Chloé s’endort depuis 2 ans en écoutant un CD. Généralement, nous choisissons des CD de chansons calmes (des chansons calmes pour dormir, waouh, malins les parents, n’est-ce pas ?! 😜). La chanson de Zaz (dont les paroles ont été écrites par Cyril Dion) qui précède l’histoire donne la pêche, le sourire, l’envie de devenir un colibri dans l’instant-même (c’est l’effet que ça me fait en tout cas 😊). Elle n’est donc pas méga ultra idéale comme chanson avant le dodo, je préfère vous prévenir. Cela dit, ça ne dérange pas du tout Chloé, elle s’endort très bien malgré tout, le sourire aux lèvres à mon avis... N'hésitez plus et foncez dans votre librairie locale pour commander cette pépite ! |
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Octobre 2021
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