Quand j’ai découvert cette collection, je n’ai pas pu résister. J’ai directement acheté Rosa Parks, Mère Teresa et Martin Luther King (collection Petit & GRAND). A peine emballée, la fille. 🤭 Et à peine branchée personnalités altruistes. 😉 Rosa Parks est le premier album que j’ai sorti de ma boîte secrète, pour Chloé en particulier (à ce moment-là, elle allait avoir 6 ans et demi). Vous connaissez Rosa Parks, cette militante américaine des droits civiques qui a osé dire NON, le 1er décembre 1955, à un homme blanc qui réclamait sa place assise dans le bus ? L’esclavage, le racisme, la ségrégation, l’injustice, la lutte pacifique, la détermination – malgré les risques encourus – pour défendre les choses auxquelles on croit… Autant de sujets que Chloé a découverts ou du moins qui ont pris une toute autre dimension (bien concrète) à travers l’histoire de Rosa Parks. « Il faudrait la remercier hein, cette Madame. Sans elle, je n’aurais peut-être pas mon copain (…) dans ma classe ! » Chloé a voulu lire l’histoire 2 fois d’affilée, ce qui n’arrive jamais. Elle m’en a reparlé dans son lit le soir et m’a demandé de regarder une vidéo sur elle lors du prochain « moment télé ». A cette époque-là, nous avions justement dit aux enfants que lors du moment télé du week-end, on choisirait d’abord un mini documentaire sur un sujet qui les intéresse, avant de passer à Pat patrouille et compagnie. 😜 Note à moi-même : remettre en application cette idée.
Nous avons donc regardé sur YouTube l’épisode Quelle histoire de TV5 Monde consacré à Rosa Parks. C’était top pour compléter le livre. Nous avons aussi retrouvé le portrait de Rosa Parks dans notre super livre « Histoires du soir pour filles rebelles » (aux éditions Les arènes) et dans les histoires à composer « Les Révoltées », de la fabrique à histoires Lunii. Vous pouvez aussi approfondir le sujet grâce au Podcast Encore une histoire qui consacre 8 épisodes à Rosa Parks. Nous avons relu le livre à plusieurs reprises récemment. Chloé a remarqué qu’il y avait toute une collection « Petite et GRANDE ». « Oh, je voudrais avoir la collection ! ». Puis elle a refermé le livre et regardé la couverture : « en tout cas, celui-là, je l’adore ! ». 😍 Moi aussi, j'aurais adoré avoir des albums comme ceux-là à son âge. 😉 💬 Vous connaissiez cette collection ? 💬 Quelle personnalité vous inspire, vous ?
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Aujourd'hui, j’ai envie de vous présenter le livre le plus fou de notre bibliothèque, Chloé dirait même « le plus zinzin ! » : « La malédiction des flamants roses » d'Alice de Nussy et Janik Coat, aux éditions Grasset jeunesse. Cet album est un grand coup de cœur ! ❤️ Dans tous les sens du terme puisqu’il mesure pas moins de 26 cm sur 37 ! Grand coup de cœur, donc, mais petite chronique. Petite chronique, oui (pour une fois), parce que je ne vais pas y aller par quatre chemins, contrairement au trio de choc à l’origine de cet album : le joyeux bordel auquel nous assistons est exquis ! Les échanges entre autrice, illustratrice et éditrice sont directs, drôles et surprenants, les répliques des différents personnages sont hilarantes, les rebondissements haletants… Et que dire de la fin, où les enfants peuvent réinventer toute l’histoire ! Mention spéciale pour le loup qui pressent, grâce à sa longue expérience des contes, que ce livre est mal parti, pour la mouette qui a toujours faim (ça me rappelle quelqu’un…), pour tous ces animaux ronchons (ça me rappelle quelqu’un aussi, tiens…), pour les questions du poulpe, pour les amoureux… En fait, mention spéciale pour absolument TOUT dans cet album.
Oui, vraiment, cette charmante anarchie est un pur délice. Les photos ne vous donnent-elles pas l’eau à la bouche ? Certainement plus que la recette de soupe aux champignons qu’un des flamants roses s’entête à nous détailler au fil des pages. 😆 Je ne vous en dirai pas plus parce que la découverte de cette histoire fut savoureuse (et elle nous procure toujours autant de plaisir après plusieurs lectures), je vous souhaite donc de vivre la même expérience. Si vous cherchez un album peps et complètement décalé que votre enfant (filleul, neveu, tout ça tout ça) n’est pas près d’oublier, ne cherchez plus ! « La forêt des souvenirs » de Rachel Ip et Laura Hughes aux éditions Kimane Chloé et moi sommes tombées sous le charme de cet album. Il aborde tout en douceur la perte de mémoire d’une grand-mère, dans une ambiance forestière magique. Les illustrations sont colorées, pleines de vie et vraiment trop craquantes. Je savais que je l’aimerais rien qu’en voyant la couverture ! On a envie de câliner cette mamy et sa petite fille, on sent tout l’amour qu’il y a entre elles et on les rejoindrait bien dans leur aventure dans la forêt des souvenirs. Au terme de leur escapade, on découvre la chouette astuce qu’Emma et sa mamie mettent en place pour que celle-ci puisse se souvenir des moments passés ensemble. Une astuce qui pourra être reproduite par votre enfant, s’il a un proche dans la même situation que la mamie. Après la lecture de cet album, Chloé n’avait qu’une envie : serrer ses grands-mères dans ses bras. 😍 Il faut dire qu’elle a une relation vraiment privilégiée avec chacune d’elles. Je suis émue d’assister à cela, c’est tellement précieux… Et puis c’est chouette de voir que le contact avec les petits-enfants réveille l’âme d’enfant des grands-parents. 🤗
A ce propos, le bonheur absolu pour Chloé serait de pouvoir faire la roue avec sa Mamou ou sa Mamilou, comme Emma le fait avec sa mamie. Mais je crois que cela restera au stade du rêve. 😅 Vous connaissiez cet album ? Il vous tente ? Personnellement, ma cabane à souvenirs doit déjà être bien remplie. C’est fou comme j’ai gardé peu de choses en mémoire de mon enfance. 😯 Ce n’est pas mon amie de toujours (depuis l’école maternelle) qui dira le contraire. J’ai parfois l’impression qu’elle se souvient mieux de ma propre vie que moi-même. 🙃 Et vous, plutôt mémoire d'enfer ou mémoire passoire ? Je vous les ai présentés sur Facebook et Instagram, ces deux jeux Oxybul qui font le bonheur des enfants : la box à bulles et le set parcours sportif. Ce sont de super jeux pour profiter du jardin mais aussi pour animer les enfants lorsque vous avez une petite bande chez vous, à l'occasion d'un anniversaire par exemple. Je les ai trouvés chez IDKIDS à Gosselies, la boutique qui réunit Okaidi, Obaibi et Oxybul sous le même toit. Vous pouvez aussi les commander en ligne sur le site d'Oxybul et vous les faire livrer chez vous ou dans un magasin Okaidi/Obaibi. La box à bulles (12,99€) La boîte contient une foule d’accessoires. Nos préférés sont ceux qui permettent de faire de grosses bulles et ceux qui font une « grappe » de bulles. Les bulles tiennent bien, c’est top. Il suffit de quelques enfants et la magie opère… Il faut dire qu’il y a de quoi faire : souffler dans différents accessoires pour créer toutes sortes de bulles, courir avec des accessoires en main pour voir apparaître les bulles et les disperser dans le jardin, tenter d’attraper les bulles, les regarder s’envoler… Il faut juste veiller à une chose : avoir suffisamment de produit à bulles. Une bouteille est incluse dans le kit mais il vaut mieux prévoir une réserve parce que le produit diminue assez rapidement. J’avais acheté la recharge Oxybul chez IDKIDS, en même temps que la box. A la maison, nous avons instauré une règle : les enfants peuvent utiliser toute la petite bouteille s’ils le souhaitent mais une fois qu’elle est vide, c’est terminé. Je la remplis après, pour la fois suivante. Apparemment, on peut trouver des recharges de produit bon marché dans des magasins comme Zeeman. En bref, un petit kit idéal pour un moment fun avec quelques ou tout plein d’enfants ! Le set "parcours sportif" (29,99€) Ce jeu remporte un franc succès chez nous ! Depuis que Chloé l’a reçu chez mes parents pour Pâques, les enfants l’utilisent quasiment chaque week-end. Au programme : course de sacs, sauts d’obstacles, lancé d’anneaux, ramping, slalom… On bouge, on court, on se tortionne, on se casse la figure et on rit ! Les enfants sont libres d’imaginer à chaque fois un parcours différent et croyez-moi, ça les éclate à fond !
Ils nous mettent aussi à contribution, soit en nous demandant de créer un parcours pour eux, soit en nous invitant à réaliser les exercices qu’ils ont préparés. Vous le saviez, ce n’est pas de tout repos d’être parents. 😅 Et quand des copains ou des cousins viennent à la maison, c’est l’occasion de réinventer de nouvelles épreuves, de découvrir de nouvelles façons d’utiliser le matériel… Un jeu au top pour profiter des vacances ou pour animer un anniversaire (avec des médailles en fin de parcours, par exemple) ! 😍 Je vous souhaite un bel été ! La fête des pères approche… Alors aujourd’hui, je vous présente quatre albums pour un doux moment de lecture entre un enfant et son papa. Si vous cherchiez justement une petite idée cadeau, cet article pourrait peut-être vous aider. 😉
« Papa attend bébé » de Frédérique Loew et Barroux (Mango Jeunesse) Dans cet album, on découvre l’aventure de la grossesse, du point de vue du papa. On suit ses questionnements et les émotions multiples qui le traversent, au fur et à mesure des mois. Le texte est écrit à la première personne et s’adresse directement au bébé à venir. C’est sincère, drôle, émouvant. Beaucoup de papas s’y reconnaîtront certainement. Mais c’est aussi éclairant pour les futures mamans... Un chouette livre à offrir à un futur papa et puis à lire à son enfant devenu un peu plus grand, pour lui expliquer ses premiers mois dans le ventre de sa maman, tout l’amour qui unit ses parents et toute l’effervescence autour de son arrivée. « Il a de la chance mon papa ! » de Marie-Agnès Gaudrat et Amélie Graux (Casterman) Un livre cartonné (avec 8 grands rabats) rempli d’humour et d’amour, autant destiné aux papas qu’à leurs jeunes enfants. Cette fois, le narrateur est une petite fille qui explique tout ce que son papa a la chance de faire et de vivre grâce à elle. Quelques extraits pour le plaisir : « Il a de la chance mon papa… Grâce à moi, il se lève tôt le dimanche matin. Sans moi, le pauvre, il resterait dans son lit à faire la grasse matinée. Et ça, c’est comme être puni ! » (Il me parle particulièrement, cet extrait-là. 😄) « Il a de la chance, mon papa. Grâce à moi, quand on va faire des courses, il découvre plein d’oiseaux. Sans moi, il ne leur dirait même pas bonjour. Et ça, c’est pas très poli. » 😍 C'est vrai que voir la vie à travers les yeux d'un enfant est tellement chouette... « Il a de la chance, mon papa. Grâce à moi, il lit des beaux livres en couleur. Sans moi, le pauvre, il ne lirait que des livres en noir et blanc. Et ça, ça doit être fatigant ! » J'adore ! Un beau cadeau pour sourire des situations dans lesquelles on se retrouve parfois en tant que parent et pour se concentrer sur la chance que nous avons avec nos enfants ! La version « Elle a de la chance, ma maman ! » du même duo existe aussi. « Moi, j’aime quand papa… » d’Arnaud Alméras & Robin (Gallimard Jeunesse) « De petits moments de vie pleins de tendresse et de complicité entre un papa et son fils, entre un papa et sa fille. » Dans ce petit livre souple, on découvre sur chaque page un témoignage en une phrase ou deux, avec toujours le même début « Moi, j’aime quand papa… ». Ce sont parfois des petites choses toutes simples du quotidien, parfois des anecdotes plus loufoques, qui nous sont racontées avec des mots d’enfants. Nous voyageons d’une famille à l’autre (ce sont toujours des animaux) et découvrons leurs petits plaisirs du quotidien. C’est drôle et touchant ! Parents et enfants peuvent se retrouver dans certains passages. Ce moment de lecture partagé peut aussi donner naissance à un chouette échange avec son enfant : « et toi, tu dirais quoi ? Tu aimes quand papa… ? ». Leurs réponses peuvent être surprenantes, je vous préviens. 😆 Nous avons aussi « Moi, j’aime quand maman… » du même duo, tout aussi mignon. « Ce que Papa m’a dit » d’Astrid Desbordes et Pauline Martin (Albin Michel Jeunesse) « Archibald regarde les hirondelles dans le ciel. Elles vont de l’autre côté de la Terre, explique son papa. Moi aussi je pourrai aller aussi loin, quand je serai grand ? Encore plus loin que ça, répond son papa. Mais si le vent se lève ? demande Archibald. SI le vent se lève, répond son papa, le vent passera. » S’en suit un dialogue tendre et poétique entre Archibald et son papa au sujet de ce voyage. On le devine vite, le voyage dont il est question est bien celui de la vie... A chacune des interrogations d’Archibald, son papa apporte une réponse qui l’invite à oser, à essayer, à avoir confiance, à regarder les choses sous un autre angle… Ses réponses sont réconfortantes, optimistes, pleines d’amour. Une histoire d’Archibald comme on les aime tant. Si vous ne connaissez pas « Mon amour », « Ma maison », « Ce que j’aime vraiment », « Un amour de petite sœur »… du même duo, foncez, je vous les recommande vivement. Vous connaissiez ces livres ? Quels sont vos livres coups de cœur mettant en scène les papas ? Belle fête à tous les papas ! "De l'Alaska à l'Amazonie, découvre 20 enfants et leur mode de vie !" d'Asa Gilland et Tracey Turner, aux éditions Kimane. Un album documentaire absolument magnifique ! Je suis complètement sous le charme des illustrations et des couleurs qui donnent envie de faire escale auprès de chacune des familles présentées. Nasima, Jack, Namelok, Bachir, Momoko, Léo... Les petits narrateurs nous présentent d'abord l'endroit où ils vivent, la faune et la flore caractéristiques de celui-ci, le métier de leurs parents, leurs activités favorites... Massimo et Marcia aiment jouer au football, Nov aime faire du vélo à la saison sèche, Nettie adore jouer dans les rochers, Monique aime nager dans l'océan, Akbota rêve d'être initiée à la chasse à l'aigle... Ils nous parlent aussi de leur école, des rites et des croyances, des problèmes rencontrés dans leur région, comme les tremblements de terre, le smog, les volcans en activité, la diminution des poissons, le risque de destruction de la forêt pour des intérêts financiers... Chloé et Robin n'en revenaient pas que certains enfants aillent à l'école... en tyrolienne ! D'autres font l'école à la maison. D'autres encore vont à l'école en bateau. Cet album est vraiment super pour éveiller la curiosité, transmettre des notions de géographie, sensibiliser à la protection de l'environnement, donner le goût des voyages et des rencontres interculturelles, aborder différents phénomènes de société... Chaque double-page est riche en informations et en illustrations colorées et détaillées, des illustrations qui vous plongent tout de suite dans l'ambiance spécifique à chaque lieu. Nous lisons quelques pages de temps en temps, il y a tellement de choses à découvrir que nous préférons prendre notre temps.
Sans aucun doute, cette lecture donne une furieuse envie de voyager ! Il y a tellement d'endroits magnifiques à découvrir et de personnes à rencontrer... Au moins, nous pouvons ici le faire par procuration. 💗 "Voici notre monde" 💗, un album très riche et superbement illustré pour éveiller les enfants à la diversité, à la beauté et à la fragilité du monde qui est le nôtre ! Merci beaucoup aux éditions Kimane pour cette fabuleuse découverte ! "Le loto des sons" de Sentosphère De 4 à 10 ans (je dirais même dès 3 ans) 2 niveaux de difficulté A jouer seul(e) ou à plusieurs « Les joueurs appuient sur le bouton du boîtier électronique pour dévoiler un son. Tout le monde tend l'oreille... qui sera le premier à retrouver le jeton illustrant ce son ? » Au total, vous aurez l’occasion d’écouter 120 sons. 2 niveaux de difficulté sont proposés : les jaunes sont les sons « faciles » (au nombre de 50) et les rouges les « difficiles » (il y en a 70). A mon sens, le jeu est déjà accessible vers 3 ans pour les sons dits faciles. C’est un élément très positif je trouve : la tranche d’âge visée est large. 🙂 La prise en main du jeu est très rapide. Il suffit de 2 piles AAA, d’un petit coup d’œil sur les règles et c’est parti pour la première partie ! Pour nous faciliter la vie, il nous arrive de trier les jetons par thème avant de commencer. Exemples de thèmes : les instruments de musique, les animaux, les bruits de la nature, les bruits liés aux personnes, les sons du quotidien, les véhicules... C’est un bon exercice pour les enfants : choisir des catégories, associer un jeton à une catégorie, faire des liens entre les images.
Le jeu demande du calme et de la concentration – ce qui ne fait pas de tort dans les maisons pleines de vie avec les enfants. 😄 Les sons sont très audibles et peuvent être réécoutés autant de fois que nécessaire. Ouf, parce que ce n’est pas toujours simple. Je peux vous assurer que les parents ne sont pas incollables !😆 Quand vous pensez avoir reconnu le son, vous appuyez sur le bouton réponse du boîtier. Accrochez-vous… Les réponses sont enregistrées en 8 langues ! Un fameux bonus pour les familles bilingues, polyglottes, pour les enfants qui apprennent une ou plusieurs langues... En appuyant sur le petit bouton bleu, vous entendrez toujours la réponse en français et puis en anglais, ce que je trouve très sympa. 👍 Vous l’aurez compris, je ne vois que des points positifs à ce jeu. J’aime diversifier les types de jeux que je propose aux enfants pour varier les plaisirs et les découvertes et pour le coup, c’est réussi. Chloé et Robin ont tout de suite voulu y jouer et nous, parents, prenons autant de plaisir qu’eux. Le "loto des sons" vous tente ? Vous avez envie de souffler l’idée aux cloches de Pâques ? Vous pouvez le trouver chez Idkids à Gosselies. Je remercie l’équipe de m’avoir permis de le découvrir ! 😍 Vous pouvez le trouver sur le site d'Oxybul en cliquant ici. Il existe aussi "Le loto des odeurs" qui a l’air tout aussi chouette et instructif. Vous connaissez ? « Les chiens ne font pas d’omelette sans casser trois pattes à un canard » de Mélody Leblond aux éditions Marcel et Joachim. 💗 Grand coup de cœur familial pour cet album coloré, drôle et drôlement instructif ! 💗 Inutile de vous faire un long discours, les images parlent d’elles-mêmes, vous ne trouvez pas ? Ce que j’aime dans cet album :
Je dois bien reconnaître que Chloé ne connaissait pas grand-chose au départ, si ce n’est « donner sa langue au chat » ou « tomber dans les pommes » (sa maman est assez douée en la matière 😆).
Depuis que nous avons offert ce livre à Chloé pour ses 6 ans, elle a voulu l’offrir à deux amies pour leur anniversaire. C’est mignon, elle l’adore tellement qu’elle veut que les autres en profitent également. 😍 Il pourrait d’ailleurs être offert un peu à tout âge à partir de 5 ans, même à un ado ou à un adulte qui s’emmêle les pinceaux avec les expressions, dictons et proverbes... 😉 Ils connaissent beaucoup d’expressions, vos kids ? Aujourd'hui, je vous présente un de mes derniers coups de cœur : « Nom d’un renard. La poulice mène l’enquête » de Game Factory (As d’Or Jeu de l’année Cannes 2018). Il s'agit d'un jeu d’enquête coopératif à partir de 5 ans (selon moi plutôt 4 ans, je vous en dis plus ci-dessous), pour 2 à 4 joueurs. Les parties durent 20 minutes environ. Déjà, « la poulice mène l’enquête » 🐔🕵️ m’a fait sourire. Ce petit clin d’œil donne d’emblée au jeu un air sympathique. La mission des enquêteurs ? Retrouver le renard 🦊 qui a volé l’œuf doré avant qu’il ne retourne dans sa tanière, le coquin. Vous, les poules détectives, vous vous unissez pour collecter des indices et démasquer le coupable parmi les différents suspects. Un jeu coopératif, c'est cool ! Tout le monde gagne, ou tout le monde perd si le renard gagne, mais quoi qu’il en soit, le sort est collectif. L’issue du jeu ne devient donc pas un motif supplémentaire de dispute entre frère et sœur (danse de la joie !). Noooon, ils ne se disputent jamais ici, je dis ça pour vous. 🙄🙄 Au cas où... 😄 Les règles du jeu sont bien expliquées. Après la première partie, c’est « finger in the nose », il n’y a rien de compliqué. Pour tout vous dire, c’est le papa qui a joué la première fois avec les enfants. Il a donc pu m’expliquer l’installation et le fonctionnement du jeu, ce que je préfère de loin à la lecture de règles (les modes d’emploi, tout ça, tout ça, ce n’est pas mon dada). Mais je vous rassure, il m’a confirmé que les explications données par les concepteurs du jeu étaient claires. D’ailleurs, en lisant le feuillet pour cet article, j’ai découvert que des variantes sont proposées afin de simplifier ou de complexifier le jeu. Sans vous, je ne l’aurais peut-être jamais su donc merci. 😉 Cela promet encore de belles parties en famille ! Et cela confirme que le jeu peut être accessible dès 4 ans à mon sens puisque Robin (qui aura 4 ans dans 2 mois) joue sans difficulté aux règles de base et surtout, avec plaisir ! 😍 Déroulement d’une partie A chaque tour, le joueur doit annoncer s’il va chercher un indice ou démasquer un suspect. Il aura alors 3 lancers de dés pour obtenir 3 faces identiques, soit avec un symbole de pattes (pour les indices) soit avec un symbole d’œil (pour les suspects). S’il obtient 3 faces « œil », il peut retourner une carte « suspect ». Si ses lancers de dés n’ont pas porté leurs fruits, le renard avance de 3 cases. S’il obtient 3 faces « pattes », il peut avancer son pion (la fameuse casquette de la poulice) vers une plaquette « indice ». Quand il arrive jusqu’à une plaquette, il peut la retourner et la tester avec le scanneur. Le scanneur est une sorte d’étui en plastique qui coulisse dans lequel se trouve la carte "suspect" (qu'on ne peut pas regarder au moment où on l'insère puisque le prénom du suspect y est indiqué). C’est l’élément original du jeu. Si un point vert apparaît dans le petit trou de la plaquette "indice", le coupable porte bien l’accessoire en question. Si un point blanc apparaît, le renard recherché ne possède pas cet accessoire. Chaque renard possède 3 accessoires (chapeau, lunettes, parapluie, cartable, canne, collier, fleur, etc.). En fonction des indices que l’on cumule et des suspects que l’on découvre, on peut mettre de côté les suspects innocentés ou, au contraire, garder les suspects qui possèdent un ou plusieurs accessoires requis. Mais attention, il faut bien se souvenir des réponses du scanneur. C’est un bel exercice de mémoire et de déduction d’observer la carte suspect tout juste retournée et de déterminer si on doit l’éliminer ou si, à l’inverse, c’est peut-être le coupable.
Si on n’a pas obtenu le symbole souhaité sur les trois dés après 3 lancers, le renard peut avancer de 3 cases. Attention, s’il arrive à sa tanière, c’est foutu pour les détectives ! Un coup de cœur familial Chloé a reçu ce jeu à Noël et l’a tout de suite apprécié. Je pensais que nous ne pourrions pas y jouer avec Robin mais je me suis trompée… Nous enchaînons les parties à quatre. Robin choisit toujours l’action « démasquer un suspect » (il l’annonce à chaque fois de la même façon : « suuuuuspect ! »😄) et obtient très souvent les trois symboles « œil » nécessaires – ce qui le rend très fier, évidemment. 😎 Le lancer de dés lui plaît beaucoup. Ça tombe bien parce qu’il faut en lancer des dés lors d’une partie ! 🎲 « Nom d’un renard » est devenu LE jeu auquel nous jouons le plus depuis Noël ! C’est gai parce qu'une bonne partie de l’année dernière, Chloé n’était plus très branchée jeux et Robin n’accrochait pas encore. Les choses ont bien changé ! 😍 Pour terminer, un petit détail qui fait plaisir : chaque chose a sa place dans la boîte, différents espaces de rangement sont prévus. Et ça, c’est cool ; ça permet une installation du jeu rapide, ça guide les enfants au moment de ranger le jeu et ça évite d’abîmer le matériel en mélangeant tout le contenu de la boîte. 🔎 Alors, ça vous dit de jouer les détectives ? 🔎 Résumé sur la quatrième de couverture : « Quand Isabelle et sa famille doivent déménager à l’autre bout de la ville, Isabelle commence à se sentir… invisible. Une histoire touchante sur l’importance de vraiment voir ceux qui nous entourent, et de comprendre que nous avons tous notre place dans le monde. » Attirée par la couverture et le titre, je n’ai vraiment pas été déçue par l’ensemble de l’album. L’univers dans lequel Tom Percival nous emmène m'a tout de suite plu. 😊 Les parents d’Isabelle ont peu de moyens : impossible de chauffer toute la maison, de s’offrir des sorties, de faire des achats… Et pourtant… Malgré les privations et le froid glacial qui pénètre dans sa chambre, Isabelle parvient à toujours remarquer la beauté des choses. Et puis l’essentiel est là : une famille et beaucoup d’amour. 💗 Cependant, un jour, il faut se rendre à l’évidence : les factures impayées s’accumulent, il n’y a pas d’autre choix pour cette famille que de déménager à l’autre bout de la ville. Un changement douloureux pour Isabelle. Les illustrations nous font ressentir toute la froideur du nouvel environnement d’Isabelle, à la fois la froideur hivernale, mais aussi la froideur humaine de ceux qui croisent son chemin, sans même la voir. Isabelle ne trouve plus aucune beauté autour d’elle et elle se sent devenir transparente… Elle se sent disparaître. Peu à peu, elle découvre qu’il y a beaucoup d’autres « invisibles » dans le quartier. Ils semblent si seuls… Isabelle ne peut rester insensible à tant de solitude : elle décide de se rendre utile en apportant un coup de main à tous ceux qui en ont besoin. Elle aide une vieille dame à planter des fleurs dans des pots de peinture vides, elle prend soin des animaux errants avec un monsieur… Petit à petit, ils sont de plus en plus nombreux à se joindre à elle. Et plus ils sont nombreux, plus ils deviennent visibles. Ce quartier qui lui semblait si triste a bien changé ; Isabelle ne se sent plus du tout invisible, elle se sent plus vivante que jamais ! Elle a donné de l’importance à ces « invisibles » qui l’entouraient, elle leur a montré qu’ils avaient leur place dans le quartier et ensemble, ils ont embelli celui-ci. Il semble être devenu un endroit où il fait bon vivre, entouré de ses voisins. J’ai beaucoup aimé cet album ! C’est une belle façon d’aborder la thématique de la pauvreté avec les enfants et, plus largement, l’indifférence et la solidarité. Chloé m’a posé des questions après notre première lecture. « On va aider toutes les personnes qui sont pauvres. Dès que j’en verrai, je leur donnerai une pièce de ma tirelire ». Bon, ses réflexions sont évidemment naïves, elle est un peu jeune pour saisir la complexité du sujet. Mais je suis sûre que nos futures lectures d’ « Invisible » donneront lieu à des discussions intéressantes. L’histoire peut aussi se suffire à elle-même comme sensibilisation pour les plus jeunes.
En fin d’ouvrage, vous trouverez une note de l’auteur qui explique sa propre enfance et les raisons qui l’ont poussé à écrire l’histoire d’Isabelle et à dire à tous : « Qui que vous soyez, vous êtes à votre place [dans ce monde] ! ». Ça rend l’histoire encore plus touchante, plus percutante. Bref, une jolie pépite ! 💗 J’imagine bien une rencontre entre « Invisible » de Tom Percival et « Superlumineuse » de Ian De Haes (aux éditions Alice Jeunesse). Une rencontre entre Isabelle et Nour, des héroïnes touchantes qui embellissent le monde à leur façon grâce à leur super pouvoir… En tout cas, je suis ravie que ces deux demoiselles aient trouvé leur place dans la bibliothèque des enfants. 😍 |
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Octobre 2021
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