Tout ce que j’ai envie de nous souhaiter pour 2020, les mamans*, c'est de prendre soin de nous ! Et pour toutes les années suivantes aussi d’ailleurs 😉 *Et pas que les mamans bien sûr : les papas, les mamys, les papys… tout un chacun ! Mais bon… je suis une femme, une épouse, une maman, je me sens plus légitime de m’adresser à mes pairs. Alors vous, les mamans qui me lisez (chapeau d’ailleurs, de prendre quelques minutes pour cela), comment vous sentez-vous en ce début d’année ? Vous avez peut-être pris de « bonnes résolutions » (vous voyez, les trucs ambitieux, généralement contraignants et qu’on respecte rarement ?) … mais avez-vous trouvé le temps de vous arrêter dans votre course folle quotidienne pour réfléchir à ce que vous souhaitiez vraiment pour cette année ? Avez-vous pu identifier l’un ou l’autre projet qui vous tient à cœur et que vous voudriez voir avancer cette année (le projet pouvant être de parvenir à ne RIEN FAIRE tous les x temps) ? Etes-vous à l’écoute de ce qui vous nourrit et vous redonne de l’énergie (indépendamment de la nuit que vous venez de passer) ? On ne va pas se mentir, la majorité d’entre nous n’ont pas pris ce temps. J’en fais d’ailleurs partie. Je ne suis pas une adepte des bonnes résolutions et encore moins habituée à me poser, juste comme ça, pour prendre le temps de faire le bilan de l’année écoulée et de réfléchir à mes aspirations pour l’année à venir… Je suis plus dans l’action que dans l’introspection ou la contemplation. Mon cerveau ne connaît pas vraiment le mode « pause ». Mais cela s’apprend, assurément. Petite confidence à propos de contemplation… l'année passée, j'ai fait un « bain de forêt » ou « forest yoga » (Shinrin Yoku en japonais) avec une amie (souvent complice de mes sorties en tous genres). Une expérience mémorable, inhabituelle, certes, mais qui m’a fait du bien ! Si cela vous intéresse, découvrez le site de Danièle Verleysen ici. Mais revenons-en à cet article... Aujourd’hui, vous êtes peut-être épuisées, découragées, bouffées par les obligations et la routine. Vous êtes peut-être remplies de doutes. Vous vous êtes même peut-être perdues en chemin, vous, les femmes que vous êtes avant d’être éventuellement des femmes actives sur le marché du travail, des épouses, des mamans. Au contraire, vous êtes peut-être enthousiastes à l’aube de cette nouvelle année, motivées par un nouveau projet (qu’il soit familial, professionnel ou personnel), vous planifiez peut-être vos prochaines vacances, votre famille va peut-être s’agrandir bientôt et vous vous projetez avec impatience… Pour aider les unes à rester dans cet élan positif et stimulant et pour encourager les autres à retrouver l’entrain qui leur manque peut-être en ce moment, j’ai envie de reprendre la métaphore du masque à oxygène que j’ai découverte par le biais d’Isabelle Filliozat, psychothérapeute, auteure et conférencière bien connue dans le domaine des émotions et de la parentalité. Elle utilise cette métaphore pour faire comprendre qu’il faut d’abord prendre soin de soi pour être à même de prendre soin des autres. En effet, dans l’avion, nous, parents, sommes invités à placer d’abord notre propre masque à oxygène avant de s’occuper de nos enfants. C’est assez logique ; si nous manquons d’oxygène, si nous suffoquons, si nous nous évanouissons, comment pourriez-nous nous occuper de nos petits bouts ? A la maison, c’est la même chose… Notre état général influence fortement notre disponibilité psychique, nos capacités d’écoute et de réponse face aux besoins de nos enfants ainsi que le plaisir avec lequel nous faisons les choses. Cet état inclut bien d’autres choses que la fatigue, comme évoqué plus haut. On peut se sentir à bout de souffle indépendamment de tout état de fatigue, comme on peut être fatigués et malgré tout épanouis et bouillonnant de projets. Le risque, quand on n’est pas suffisamment à l’écoute de ses propres besoins et aspirations, c’est de perdre le goût des choses, notre joie de vivre, nos yeux qui pétillent. Ce serait bien dommage, nous sommes d’accord ! Bonne nouvelle ! Je vous partage quelques pistes pour retrouver ou garder le plaisir d’être, tout simplement… Vous n’allez probablement rien apprendre de nouveau mais parfois, juste se rappeler des choses basiques, ça fait du bien ! 1) Prenons du temps pour nous. Des soirées ou des moments le week-end pour faire du sport, voir des copines, nous promener, lire un bon bouquin dans notre bain, aller voir une expo, renouer avec notre créativité, dormir… Peu importe ce que nous choisissons de faire du moment que ça nous fait du bien à nous et rien qu’à nous, pour une fois ! Même si on ne choisit pas une activité reposante, le fait-même qu’elle nous nourrisse intérieurement, qu’elle nous plaise, qu’elle nous permette de nous connecter à qui nous sommes, nous aidera à surmonter la fatigue. A propos de fatigue, je vous conseille de regarder cette petite vidéo « 5 conseils pour sortir de la spirale de la fatigue ». Pour celles qui sont en couple comme moi, ayons confiance en notre conjoint(e), elle/il pourra très bien gérer les choses en notre absence. Elle/il n’a pas le choix en tout cas ; c’est vital pour vous. Et vice versa, c’est essentiel pour notre conjoint(e) aussi d’avoir des moments pour elle/lui. Alors faisons-nous mutuellement ce cadeau, sans culpabilité et sans reproche. Pour les mamans solos, s’offrir une babysitter de temps en temps ou oser faire appel à un membre de la famille ou à des amis pour garder les kids est primordial afin de conserver des moments pour vous. Je sais que c’est facile à dire… mais malheureusement, je ne peux pas faire grand-chose de plus que vous encourager… 😑 Et pour toutes les mamans : rassurez-vous, vos enfants survivront sans problème à votre absence. Si, si, je vous jure 😁 2) N’acceptons pas des choses inacceptables. Combien de mamans ne se retrouvent pas coincées dans une situation qui ne leur convient pas, par exemple un quotidien où les autres passent toujours avant elles et où elles finissent par s’oublier complètement ? Cela peut arriver à la maison mais aussi au travail. Apprendre à dire non et à se respecter, en voilà une bonne résolution qui aurait du sens ! 3) Pour nous sentir plus légères, larguons la culpabilité qui nous pèse ! Quelle crasse, celle-là ! De nombreuses personnes, en particulier des mamans, rencontrent beaucoup de difficultés à se détacher de la culpabilité qui les hante dès qu’elles font quelque chose pour elles, dès qu’elles s’absentent, dès qu’elles doivent demander de l’aide, dès qu’elles arrivent plus tard que prévu à la crèche ou à la garderie (c’est du vécu, encore en ce début de semaine)… En bref, dès qu’elles font un faux pas par rapport à ce qu’elles estiment être « une bonne maman/épouse/femme ». Cet article du blog "Drôle de maman" (cliquez ici pour le découvrir) résume bien le sort que nous devons faire à cette foutue culpabilité : elle ne mérite que ça ! 4) Lâchons prise. La perfection n’existe pas. Etre au top tout le temps dans tous les domaines, c’est mission impossible. Garder une maison rangée et propre en toutes circonstances, pfiou, un vœu pieux ! Et quand bien même ce serait faisable… A quel prix ? La clé ne serait-elle pas justement de trouver notre bonheur dans l’imperfection du quotidien, dans le joyeux bazar de notre maison ? Ne pourrait-on pas sourire devant les entorses que nous faisons régulièrement à nos principes, question de survie ? Ne pourrait-on pas porter un regard bienveillant sur nous-mêmes ? Personnellement, j’avais beaucoup de principes pour mon premier enfant (haha, c’est le lot de nombreux parents, n’est-ce pas !), j’essayais de faire les choses à fond. Par exemple, pour ses purées, je variais au maximum les aliments, je lui préparais de la quinoa et compagnie. Je respectais scrupuleusement les quantités recommandées par mon pédiatre (1/3 de féculent, 2/3 de légumes, x grammes de viande en fonction de son âge). Tous les 15 jours, je lui cuisais du foie de veau (oui Mesdames, je vous assure, pour ma fille, j’ai demandé du foie de veau à la boucherie pour la première fois de ma vie !). Je me documentais aussi, sur la pédagogie Montessori notamment, et je m’inspirais de mes lectures… Pour aménager l’espace jeux, par exemple. Je présentais donc une sélection de livres/jeux que je mettais bien en valeur, les autres étant stockés hors du champ de vision de ma fille, et je faisais une tournante. Cela marchait du tonnerre, elle profitait davantage de ce qu’elle avait à sa disposition, elle s’y intéressait beaucoup plus que lorsque tout était là en même temps. Mon deuxième enfant n’a pas le même traitement… Ni au niveau alimentaire, ni au niveau de l’aménagement de l’espace (entre autres). Sa nourriture est moins variée et moins équilibrée, les jeux sont en vrac… Et vous savez quoi ? Tout le monde se porte bien à la maison 😀 Et je suis libérééée, délivréée de cette recherche de la perfection (je vous épargne la photo de la Reine des neiges, je suis sympa, non ?). Bon, le naturel revient parfois au galop mais je me surveille 😉 5) Osons demander de l’aide. Ce n’est en rien un aveu d’échec. Au contraire, c’est faire preuve de lucidité, de bonne connaissance de ses besoins et de respect de soi-même. On ne peut pas tout assumer en tout temps dans la joie et la bonne humeur, c’est normal d’avoir parfois besoin d’un break, d’un coup de main, de lâcher la pression... pour se rebooster et revenir plus "hop, hop, hop" 😉 Personnellement, je n’ai aucun souci à demander de l’aide, je ne sais pas d’où ça vient mais en tout cas, c’est bien pratique. Mes parents le regrettent peut-être parce que je ne me gêne pas quand il s’agit de leur demander d’accueillir les enfants... Hihi. Mais bon, ils passent de bons moments avec leurs petits-enfants, une relation complice se construit entre eux et leur fille est épanouie. Que demander de plus ? 😜 Il paraîtrait même que les grands-parents qui peuvent consacrer du temps à leurs petits-enfants restent en meilleure forme plus longtemps. Bien sûr, il faut qu’ils soient en mesure de le faire (temps à disposition, bonne santé), qu’ils en aient envie, qu’ils n’habitent pas trop loin et puis tout simplement qu’ils soient encore là... 💗 Je suis bien consciente que pour un certain nombre d’entre nous, toutes ces conditions ne sont pas réunies. Le cas échéant, il y a probablement d’autres personnes bienveillantes dans votre entourage qui pourraient vous soutenir. 6) Rêvons à quelque chose qui nous fait du bien (et pourquoi n'irions-nous pas jusqu’à la concrétisation ?). Par exemple : se lancer un nouveau défi, réfléchir à nos prochaines vacances, arranger notre maison pour nous y sentir bien, imaginer une journée en famille qui sorte de l’ordinaire, passer du temps avec les personnes qui nous inspirent, nous rendent heureux, nous font voir la vie du bon côté… 7) Trouvons notre petite technique pour nous centrer sur le positif et pratiquer la gratitude.
Par exemple en instaurant un « bocal à bonheur » dans lequel glisser, au fur et à mesure, des instants que nous ne voulons pas oublier, les choses positives qui nous sont arrivées, en prenant le temps de remercier et complimenter les autres, en pensant chaque soir à nos « 3 kifs » de la journée écoulée, etc. A ce propos, je vous conseille le livre inspirant et positif de Florence Servan Schreiber (cliquez ici pour le découvrir). Si vous n’êtes pas trop branchées « livres de développement personnel » (ou si ça vous botte a priori mais qu’ils restent sur la table de nuit 😉), elle donne aussi des conférences pour avoir un condensé d’optimisme en une soirée ! Voili voilou, je vous ai partagé mes 7 trucs pour (re)mettre légèreté, douceur et bienveillance dans notre quotidien de maman. Et si pour 2020, nous choisissions l’une de ces pistes et tentions de l’inscrire (ou de la renforcer quand c’est déjà le cas) dans notre quotidien ? Quoi que vous fassiez, je vous souhaite d’être heureuses et bien dans vos baskets/bottes/sandales/pantoufles…, les mamans😊
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